Prudence sur le Cac40: l’indice français est toujours en difficulté autour des 5300 points

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• Une grève de longue durée prévue en Mars qui risque de paralyser l’économie hexagonale
• Un euro en hausse malgré ses dernières réactions baissières faisant suite aux propos du nouveau président de la FED, Jerome Powell
• Plusieurs indicateurs techniques signalent un retournement de la tendance du CAC40

Un appel à la grève, concernant la réforme de la SNCF, était déjà prévu pour le 22 mars et il est fort probable que sa date soit avancée. D’après Le Parisien, ceci pourrait être une des plus importantes grèves de l’histoire de la SNCF.
Les investisseurs se mettent en garde sur l’indice français et les actions françaises dû au fait de la gravité de la situation, la durée anticipée de la grève et un euro en hausse, tout cela a déjà commencé à peser sur le CAC40.

Le CAC40 est déjà en perte d’élan

Depuis sa correction de fin de Janvier, le CAC40 a repris plus de 60% de ses pertes en formant un biseau ascendant.
Alors que l’indice se portait bien tout au long de Février, l’élan haussier s’est estompé au niveau des 5368 points qui coïncide avec la moyenne mobile de 200 périodes, faisant office de résistance. Ce signal de renversement de tendance a également été accompagné par le Doji sur le graphique de 4 heures. Symbole d’indécision, ce chandelier marque, en général, un retournement de la tendance haussière et une cassure claire et nette de la ligne de tendance au niveau de 5330. Ceci pourrait ouvrir la voie vers les 5300-5310 points où se trouve la moyenne mobile de 100 périodes, dans un premier temps, et en cas de rupture à la baisse, s’orienter vers les 5270 points plus tard cette semaine.

Graphique du CAC40 Mars 18 – 4 Heures

Le CAC40 est déjà en perte d’élan

Rappelons quand même que les 5300 points représentent une zone difficile à franchir et malgré tous les signaux de renversement de tendance, la prudence est de guise.

En résumé, la tendance haussière de Février semble être stoppée et un renversement de tendance est en vue. Il est primordial de suivre les évolutions en France, les élections en Italie dans les semaines à venir, et la FED qui laisse la porte ouverte à quatre tours de vis monétaires en 2018, alors que les marchés en anticipai«First_Name»ent trois.

Graphique du CAC40 Mars 18 – 1 Heure

Depuis sa correction de fin de Janvier, le CAC40 a repris plus de 60% de ses pertes en formant un biseau ascendant.

Peter Dimitrov

Le NFP ne peut que renforcer le dollar…

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  • Les banques centrales poursuivent leurs politiques accommodantes
  • La probabilité implicite d’un reserrement monétaire de la FED remonte à 58% avant NFP
  • Poursuite anticipée de la tendance haussière du dollar

Alors que la plupart des grandes banques centrales s’orientent vers une assouplissement supplémentaire, la Réserve fédérale confirme ses intentions de hausser ses taux cette année.

Actuellement à plus de 58%, la probabilité implicite d’un reserrement monétaire lors de la prochaine réunion de la FED en Décembre montre encore une fois la nécessité de transition en terme de politique monétaire. Avant que cela arrive, par contre,  toutes données économiques seront attentivement surveillées, notamment, la création d‘emplois cet après-midi.

NFP

Avec surprise, le département du travail a annoncé le mois dernier que l’économie américaine n’avait créé que 142 000 emplois en Septembre alors que les analystes tablaient sur 200 000 – le niveau le plus bas depuis Avril cette année. Cependant, le pire est que la déception continue a régné depuis Juillet. Des analystes associent ces chiffres décevants à un rapprochement de l’économie américaine vers le plein emploi et une faible croissance du NFP ne serait pas si grave.

Alors que le ralentissement récent de la croissance de l’emploi (la moyenne de trois mois étant de 167 000), pourrait revenir à la hausse, d’autres chiffres pourraient se révéler plus importants – notamment l’inflation, la hausse du salaire moyen et le taux de participation.

USDJPYDaily

Etant donné que la Banque Centrale Européenne, la Banque Populaire de Chine ainsi que la Banque du Japon ont des intentions complètement différentes en terme de politique monétaire, même si la FED ne resserre pas ses taux en Décembre, le statut quo s’interpréterait comme hawkish en termes relatifs. Ce n’est pas pour rien que Janet Yellen a exprimé ses inquiétudes grandissantes vis-à-vis de ces facteurs externes parmi d’autres.

Sauf une surprise négative et significative du nombre de créations d’emplois non agricoles, je reste haussier sur le dollar américain. Il a déjà franchi un niveau de résistance important de 121.40 contre le JPY et teste le prochain cap des 121.70. Compte tenu de l’élan haussier, qui est également confirmé par le MACD et le CCI, la poursuite de sa remonté vers les 123.00 reste de forte probabilité.

Le Forexiste

Ce que chaque trader doit savoir sur le Dollar Australien (AUD)

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Le Dollar Australien est la devise officielle de l’Australie et de ses dépendances. Avant de se lancer dans le trading de cette monnaie, il faudrait qu’on aît une bonne connaissance de ses caractéristiques telles que les fondamentaux du pays, les catalyseurs de prix, les facteurs de risque et ses corrélations avec d’autres actifs financiers

Les fondamentaux du pays

  • Les matières premières sont en abondance en Australie. Le pays était le deuxième plus grand exportateur de charbon du monde en 2011.
  • Un exportateur d’hydrocarbures net important, exporte plus de 70% de sa production totale d’énergie selon des sources gouvernementales
  • Le pays a été le troisième plus grand exportateur de gaz naturel liquéfié (GNL) en 2012
  • L’exportation de l’Australie 2011 par produit :

– Biens et matériaux industriels – 37%

– Des produits énergétiques – 29%

– Perles, pierres et métaux précieux – 7%

– Produits alimentaires – 5%
– Machines – 5%

– Produits agricoles – 4%

– Produits chimiques inorganiques – 2%

– Autres biens de consommation – 11%

  • Environnement politique stable et une structure réglementaire relativement transparente
  • La banque centrale du pays (Reserve Bank of Australia) détient l’un des taux d’intérêt les plus élevés parmi les pays développés
  • En raison de sa situation géographique, l’Australie a conclu des partenariats commerciaux étroits avec les économies asiatiques émergentes (avec la Chine comme son plus grand partenaire commercial) et aussi avec la Nouvelle-Zélande
  • Statut d’investissement – risqué / monnaie-matières premières

Catalyseurs de prix

  • En tant que monnaie-marchandise, le dollar australien est fortement corrélé à l’économie mondiale et des prix des produits de base
  • Devises risquées : en période d’appétit pour le risque, le dollar australien devient plus attrayant pour les investisseurs recherchant des devises à haut rendement et a donc tendance à se renforcer. Inversement, il est censé diminuer lorsque les marchés sont en panique (aversion au risque)
  • AUD/JPY est une des pairs les plus populaires de carry trade
  • Corrélation étroite avec les prix de l’or (voir les corrélations ci-dessous)

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  • Les opérateurs devraient suivre toute action de la RBA (Reserve Bank of Australia) et les changements de politique monétaire
  • L’Australie est fortement dépendante de la santé économique de l’Asie – étant donné que les économies émergentes d’Asie sont les premiers partenaires commerciaux de l’Australie ; tout ralentissement de l’économie mondiale et des marchés émergents pourrait peser sur l’économie australienne et donc sur le dollar australien
  • En raison de leur proximité, la Nouvelle-Zélande et l’Australie bénéficient de partenariats dans de nombreux domaines, par conséquent, les deux monnaies sont fortement corrélées (voir graphiques ci-dessous)

Facteurs de risque

  • Le trading de l’Aussie lors de la session européenne ou américaine peut être risqué en raison des mouvements erratiques des prix
  • Un ralentissement de l’activité économique mondiale (principalement chinoise) pourrait avoir un impact négatif sur le dollar australien. Le ralentissement de la demande chinoise en produits de base australiens pourrait réduire les exportations australiennes de ceux-ci
  • Forte dépendance des prix des matières premières: une baisse potentielle des prix pourrait réduire les revenus des exportateurs de produits de base et aura donc un effet négatif sur l’économie du pays

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  • Possibilité de syndrome hollandais – les prix élevés des produits de base sont en général la raison de l’appréciation de la devise nationale et donc une monnaie forte peut rendre d’autres secteurs exportateurs moins compétitifs à l’étranger mettant en péril leur activité
  • Dans le long terme, le changement climatique, la rareté de l’eau et le vieillissement de la population pourraient être des risques importants pour cette économie actuellement résistante aux chocs externes
  • Le boom de l’investissement des produits de base du pays peut bientôt se terminer cela pourrait conduire à une baisse des investissements et des pertes d’emplois

Quels sont ses corrélations ?

Correlations AUD

  • Notez bien que les corrélations changent au fil du temps
  • Celles-ci montrent quelle est la performance relative de deux actifs de placement. Le coefficient de corrélation varie de -1 (relation négative parfaite) à +1 (relation positive parfaite). Par exemple, si les prix de l’énergie augmentent avec 1%, la paire AUD/USD grimpe de 0,71% en moyenne
  • Les prix de l’énergie comprennent : le pétrole brut (WTI et Brent), l’essence sans plomb, l’huile de chauffage, le gazole, le gaz naturel
  • Les métaux industriels comprennent : l’aluminium, le cuivre, le plomb, le nickel, le zinc

 

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Le platine nous montrera la direction de l’économie mondiale

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Techniquement survendu, le platine (XPTUSD) a atteint un bas de six ans la semaine dernière.

Historiquement, le métal industriel évolue en forte corrélation avec l’or (XAUUSD) et en general, il se vend à un prix supérieur, cependant aujourd’hui, le métal blanc souffre d’une décote significative par rapport à l’or (voir graphique une corrélation qui inquiète).

Platine vs Or: Une correlation qui inquète

Evolution des cours de l'or et du platine depuis 2012
Evolution des cours de l’or et du platine depuis 2012

 

Les deux métaux ont enregistré de mauvais résultats cette année en raison des craintes de hausse de taux d’intérêt aux Etats Unis et d’un dollar très fort. D’un côté, l’or a réussi à rebondir en récupérant une partie de ses pertes, il reste en consolidation, par contre l’évolution du prix du platine semble plus intéressante: sa baisse a été beaucoup plus prononcée et il teste actuellement un support clé à 1060-85 qui, une fois affranchi, constituerait un signe de nouvelles vagues baissières.

Est-ce un signal de détérioration des conditions économiques?

Les deux métaux, précieux et industriel, peuvent en dire beaucoup sur la direction de l’économie mondiale.

En tant que valeur refuge, les cours de l’or sont fortement sensibles à l’état de l’économie. Les périodes d’incertitudes politique, sociale et économique ou périodes inflationnistes peuvent créer une forte demande pour le métal jaune. L’or est également considéré comme une couverture contre l’inflation et toutes ces craintes peuvent générer une fuite vers la sécurité.

En ce qui concerne le platine, il est également fortement dépendant de la croissance économique mondiale mais plutôt d’une manière positive. L’industrie automobile est responsable de 50% de la consommation de platine (à travers les convertisseurs catalytiques). En plus, il est utilisé pour le craquage du pétrole brut en huile à chauffage et essence par l’industrie pétrolière. Par conséquent, un ralentissement de l’activité économique (industrie pétrolière et automobile en repli) pourrait se traduire par une plus faible demande de platine et donc une baisse de ses cours.

Les sanctions russes ont obligé l’industrie de pétrole à stocker le platine, mais en considérant que la crise en Ukraine est restée en plan arrière, le platine pourrait reprendre quelques couleurs. Il semble que les métaux sont devenus insensibles aux tensions géopolitiques entre la Russie et l’Ukraine. Le principal catalyseur de prix du platine devrait, dans ce cas être la demande de l’industrie automobile et pétrolière.

Les ventes de voitures suivent le chemin haussierScreen Shot 2015-06-21 at 12.53.55 PM

Source: www.tradingeconomics.com

Même si la Chine prévoit un plus faible taux de croissance cette année, ses ventes de voitures sont prêtes à rebondir et continuer leur rythme de progression.

Techniquement survendu

Le platine sous pression

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Le MACD montre un affaiblissement du rythme baissier et étant donné que le métal blanc est survendu, on ne doit pas exclure un rebond vers les 1130 USD, où la moyenne mobile de 100 jours fait office de résistance. Malgré que l’or soit en consolidation et le fait que la Platine teste un terrain qu’il n’avait pas connu depuis 2009 (support clé), je considère plutôt une continuation de la tendance descendante. Il devrait par contre être prudent et attendre une rupture de S1 au niveau de 1060 USD pour se positionner à la baisse.

Actuellement, le dossier grec continue à créer de l’indécision sur les marchés, mais faute d’accord, le métal jaune pourrait rebondir et le métal blanc replonger. Les investisseurs sont toujours tiraillés entre des statistiques américaines encourageantes et les incertitudes entourant la politique monétaire de la FED. Une hausse des taux d’intérêt plus tard cette année pourrait aider l’or à poursuivre le même chemin baissier que le platine a connu. Ces deux évènements pourraient également avoir un effet négatif sur le platine.

Ecrit par Peter Dimitrov

Le DAX reste sous pression malgré le rebond

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Avec le programme d’aide à la Grèce arrivant à échéance le 30 Juin et aucun accord en vue, évoquant une sortie potentielle du pays de la Zone Euro, les actions européennes étaient sous pression vendeuse pendant les dernières semaines.

Le DAX, indice de référence allemand, a dégringolé de près de 13% depuis son sommet du 10 avril. L’impasse sur la situation en Grèce a ajouté plus de volatilité non seulement sur les actions mais aussi sur les obligations.

Néanmoins, selon des informations non confirmées d’hier, l’Allemagne pourrait se contenter d’un accord partiel où la Grèce s’engagerait à appliquer au moins une réforme économique afin de bénéficier d’une autre aide. Il semble que nous nous dirigeons vers une solution pour sécuriser une nouvelle tranche d’aide à la Grèce. La flexibilité de l’Allemagne reflète la volonté européenne de sauvegarder l’intégralité de la Zone Euro.

Graphique: Le DAX Juin 2015 reste sous pression malgré le rebond

Le DAX sous pression malgré le rebond

Alors que le cours des futures du DAX à échéance de Juin a basculé sous les 11 000 points le 9 juin, il a trouvé support à 10 900 correspondant au 38.2% du retracement Fibonacci et a rebondi hier. Les espoirs sur les négociations avec la Grèce ont permis à l’indice allemand de terminer la journée au dessus du 11 200 points en effaçant les pertes réalisées depuis vendredi dernier. Ce matin, en poursuivant le rallye initié hier, l’indice se dirige sans hésitation vers sa résistance clé aux 11 400 points (23.6% Fibonacci et Moyenne Mobile 14).

Malgré le fort rebond d’hier, hausse de 3.82%, et que la force acheteuse reste prédominante, le CCI a franchi à la hausse le seuil de -100 et l’indice continue à évoluer au sein du canal descendant (en bleu). Le cours reste bien au-delà de sa moyenne mobile à 200 jours (en rouge) et laisse présager que la remontée actuelle ne pourrait être que de courte durée.

Il serait risqué de se lancer sans prudence à l’achat sauf une cassure claire et nette du seuil de résistance de 11 400, en ayant en considération que les niveaux de 11 200 et 11 400 présentent un énorme intérêt ouvert (open interest).

Ecrit par Peter Dimitrov

L’Euro zone, est-elle sortie de la déflation?

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Après avoir enregistré 4 mois en zone négative, l’inflation dans la zone euro se maintient à 0% en avril.

Inflation - Zone EuroInflation - Allemagne

L’Allemagne et la France ont publié tous les deux hier matin leurs chiffres sur l’inflation.

En Allemagne, l’indice des prix à la consommation émerge du territoire négatif en enregistrant 0% sur une base mensuelle alors que le consensus tablait sur une baisse de 0.1 %. C’est plutôt une bonne nouvelle pour la première économie européenne car sur une base annuelle, l’inflation rebondit de 0.5%. Par contre, le taux de croissance trimestriel du pays est en recul à 0.3% alors que les analystes tablaient sur une hausse de 0.5%.

En France, la situation est inverse, l’indice général des prix reste légèrement positif et en ligne avec les anticipations – légère hausse de 0.1% alors que le PIB enregistre une hausse portant sa progression de 0.6% sur un trimestre.

Inflation

Ces chiffres d’inflation ne paraissent pas tellement encourageants si on ne les associe pas avec les chiffres préliminaires de croissance. Le PIB français a connu une hausse de 0.6% sur le trimestre en battant les anticipations des analystes de 0.4% après une croissance nulle au quatrième trimestre de 2014.

Ces relativement bons chiffres n’étaient pas suffisants pour freiner la chute du CAC 40 qui est descendu sous les 5000 points. Le baromètre français qui avait inscrit un nouveau pic près des 5230 en avril, niveau inédit depuis la chute de Lehman Brothers, oscille autour de ce seuil psychologique depuis début Mai. Actuellement, la tendance du CAC40 reste baissière et certains traders pourraient attendre que l’indice descende jusqu’au support de 4900 et même 4870 avant de reprendre son ascension. Etant donné le niveau bas du RSI qui semble, encore une fois, avoir trouvé du support au seuil des 30 et le CCI qui s’applatit au niveau des – 100, une poussée vers les 5000 dès maintenant n’est pas à exclure.

CAC40

En tous les cas, la réaction sur le marché obligataire est remarquable. En théorie, lorsqu’il y a des turbulences sur les marchés financiers et les bourses sont rattrapées par des inquétudes telles que les négociations en Grèce, les rendements des obligations Allemandes devraient baisser. Ainsi, les opérateurs de marché se positionnent sur des stratégies de risk-off, notamment l’achat d’obligations telles que les Bunds allemands faisant office de valeur refuge et la vente des actifs plus risqués. Cependant, les rendements des Bunds sont en train de monter due à des dégagement massifs. Le manque de liquidité et un retour de l’inflation dans la zone euro pourrait être parmi les facteurs expliquant ces mouvements.

Ceci pourrait être une bonne nouvelle pour la BCE et des résultats positifs de sa politique d’assouplissement quantitatifs lancée plus tôt cette année. Ne serait–il, toutefois inquiétant si cette hausse de rendements obligataires se transmette sur des pays périfériques de la zone euro, tells que la Grèce, l’Italie et l’Espagne? En tous les cas, il serait intéressant d’écouter les commentaire de Mario Draghi lors des prochaines reunions de la BCE.

Peter Dimitrov et Ludovic Moncla

Le DAX est-il prêt à rebondir?

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Le DAX30 a complété une formation en tête et épaules inversées pour terminer la séance d’hier aux 9267.6, au-dessus de sa ligne de cou. Cependant, le pullback anticipé exige une prudence et seulement une cassure claire et nette au-delà de 9270 pourrait ouvrir la voie vers des nouvelles extensions vers l’objectif de moyen terme à 9570. Dans un scénario alternatif, une plongée en dessous de 9200 pourrait signaler que la formation n’était qu’une correction du trend baissier entamé depuis fin juillet et ainsi pousser l’indice de référence allemand vers les 9140.

DAX

Les évènements de la journée:

Le Forexiste

Le cuivre suit la forte hausse du PMI chinois

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Le cuivre a été l’actif le plus performant cette semaine par rapport aux devises et aux matières premières que nous suivons quotidiennement. La hausse plus forte que prévue de l’indice PMI Chinois à par conséquent permis au cuivre de s’apprécier. Aujourd’hui, les futures ont continué leurs rallyes de la veille et actuellement le prix fluctue légèrement en-dessous de la résistance des 3.2775 (R1). Jeudi, durant la session asiatique, le metal a testé le niveau des 3.2245 complétant une figure de tête et épaules inversée ce qui peut mettre fin à la tendance baissière et permet potentiellement aux acheteurs de reprendre la main.

Cuivre, head and shoulders
Cuivre, head and shoulders

Le metal industriel continue ses extensions et un franchissment clair du cap des 3.2775 (R1) ouvrirait la voie vers la prochaine résistance à 3.2920 (R2).

Même si la configuration à court terme reste  haussière, en zoomant sur un graphique de 30 Min,  le RSI a chuté en dessous de son seuil de 70 et une divergence négative est identifiée entre le  MACD et la trajectoire du prix. Cela pose des préoccupations sur de possible vagues de corrections avant que les longs reprennent les rennes comme nous le prévoyons.

Support:3,2670(S1), 3,2515(S2), 3,2335(S3)

Résistance: 3,2775(R1), 3,2920(R2), 3,3000(R3)

 

 

La politique prend le pas sur l’économie

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Bien sûr, les marchés regarderont les indicateurs économiques de la semaine mais tous les yeux devraient être tournés vers la crise en Ukraine. Jusqu’il y a peu, les marchés étaient plutôt optimistes quant à cette affaire, supposant que l’occupation russe en Crimée ne serait que ponctuelle. Maintenant, les problèmes en Ukraine semblent s’imposer au reste du monde et pourraient devenir un facteur plus important pour les marchés à mesure que le conflit s’amplifie. Il suffit de regarder les cours de Jeudi dernier (USD, JPY, Bons au trésor, Or et Pétrole en hausse alors que les actions et les métaux industriels à la baisse.), il serait intéressant d’observer quel serait l’impact sur le marchés. Nous pourrions assister à un retour du Risk-Off dans le monde après tout.

EUR/USD chute jusqu'à 1.3500 puis rebondit
EUR/USD chute jusqu’à 1.3500 puis rebondit

La crise en Ukraine met l’économie du pays à la marge de l’économie européenne. Selon Berenberg Securities, les exportations de marchandises allemandes vers la Russie l’année dernière se sont élevées à 1.3% du PIB allemand les exportations vers l’Ukraine quant à elles ont ajouté 0.2% à cette dernière. Ces chiffres sont en train de s’effondrer -17% pour les exportations vers la Russie et un plongeon de -43% pour les exportations vers l’Ukraine pour le mois d’avril en glissement annuel. Le conflit s’étant aggravé depuis, les données pour les mois à venir, devraient être pires. Heureusement que l’Allemagne est l’économie la plus forte de la zone Euro et la plupart des pays de l’eurozone sont moins exposés que l’Allemagne. Certes, cela ne va pas sceller la reprise de la zone euro mais ses évènements n’aident certainement pas.

USDRUB rebondit suite aux tensions en Ukraine
USDRUB rebondit suite aux tensions en Ukraine

Le bilan sur l’économie russe est susceptible d’être meilleur. Cependant, la Grande- Bretagne, l’Allemagne et la France ont convenu Dimanche qu’ils étaient prêts à annoncer de nouvelles sanctions envers la Russie lors de la réunion de mardi du conseil des affaires étrangères de l’UE. L’incertitude et la fuite des capitaux ajoutés à la charge et aux coûts de la guerre pourrait porter un grand coup à l’économie déjà trouble de la Russie. Le RUB et les actions russes pourraient être les grands perdants du marché.

Préparé par Marshall Gittler IronFX

Le système bancaire de la zone euro sous les projecteurs une nouvelle fois

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Encore une fois, la santé du système bancaire est sous les projecteurs, et ce qu’on voit n’est pas très beau. Les actions de la seconde banque portugaise, Banco Espirito Santo SA, ont été suspendues sur les marchés boursiers jeudi, en raison des préoccupations sur sa santé financière. Une de ses filiales, Espirito Santo International (ESI), est en défaut de paiement sur ses papiers commerciaux. ESI détient 49% du groupe Espirito Santo Financial (ESFG), qui elle détient 25% de la banque. La banque centrale portugaise a déclaré que Banco Espirito a « bien été isolée » des problèmes de la société mère, mais il est clair que le marché ne le croit pas. Apparemment on craint que certains détenteurs des papiers commerciaux d’ESI pourraient former un recours contre la banque.

La nouvelle a été mise en évidence par les problèmes auxquels font face les banques européennes, surtout ceux des pays périphériques européens (Irlande, Portugal, Espagne, Italie et Grèce), qui ne se sont pas encore remis totalement de la crise financière. En outre l’UE n’a pas encore finalisé sa règlementation en matière de gestion des banques en difficulté. Il est donc fort possible que le marché émette des doutes concernant la capacité des opérations ciblées de refinancement à long-terme de la BCE (TLTRO) à permettre aux banques européennes de recommencer à prêter et à raviver l’économie chancelante de la zone euro. La nouvelle de jeudi a aussi montré une chute brutale de la production industrielle de la France et en Italie en mai, conforme aux rapports publiés plus tôt de baisses de la production en Allemagne et en Espagne pendant le mois. Par conséquent, une banque espagnole a dû mettre fin à une vente obligataire et le trading a été stoppée dans plusieurs banques italiennes.

Ce nouveau risque qui pèse sur le secteur bancaire européen est négatif pour l’euro et positif pour le dollar, le yen et l’or.

Les graphiques ci-dessous montrent l’étroite corrélation entre la performance relative des actions européennes et américaines et la paire EUR/USD. Le graphique à gauche suggère que la corrélation s’est rompue à partir de 2013, mais le graphique à droite montre que c’est simplement un problème d’échelle – en fait la corrélation reste assez étroite jusqu’à cette année. En general, lorsque les actions d’une banque européenne (Indice des banques européennes MSCI) se comporte mieux que les actions des banques américaines (Indice des banques américaines MSCI), la paire a tendance à augmenter, et vice-versa. Vu que la santé du secteur bancaire européen revient en ligne de mire, cela pourrait faire baisser la paire EUR/USD davantage.

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Comme le montre le troisième graphique, l’euro suit en general l’évolution de l’écart entre les obligations périphériques plutôt que celui des obligations allemandes, une mesure de la prime de risque dont les investisseurs ont besoin pour tenir la dette périphérique. Une baisse de cette prise de risque a été associée à une plus grande confiance dans l’euro et ainsi une hausse de la valeur de la devise. Il est raisonnable que du fait que la nervosité sur le système bancaire refait surface, cet écart s’élargisse davantage, et que la paire EUR/USD baisse davantage.

Le yen a aussi tendance se renforcer pendant les périodes d’aversion du risqué. Il a surtout tendance à s’apprécier face au dollar lorsque les prix des actions de Tokyo baissent. D’autre part, la paire USD/JPY n’est pas aussi sensible aux mouvements des actions japonaises. Si on regarde ces deux marchés, la paire AUD/JPY a la corrélation la plus élevée des paires de devises majeures face à l’indice Eurostoxx 50 et l’indice S&P 500, donc vendre cette paire pourrait être un moyen efficace de s’impliquer dans la vente massive des actions sur le marché du FX. La NOK a tendance à gagner face à l’USD lorsque les actions baissent tandis que le CAD a tendance à s’affaiblir, mais la paire CAD/NOK n’a pas une corrélation élevée avec les actions. La corrélation négative de la paire USD/CAD est conforme à ma vision fondamentale positive sur la paire de devise.

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Pour l’or, il garde son statut de valeur refuge, comme le montre ses hausses pendant la vente massive des ME, la crise ukrainienne, et les flambées périodiques au Moyen Orient. Je pense que l’or continuera à gagner après cette nouvelle. La situation technique pour l’or est maintenant favorable.

Les autres nouvelles : Hier j’ai dit que je pensais que ce qui pourrait faire sortir la paire EUR/USD hors de sa fourchette serait une action de la Fed. Les crises bancaires de la zone euro mises à part, cela ne sera certainement pas une action de la BCE. Hier, le membre du conseil d’administration de la BCE, Ewald Nowotny, a déclaré qu’il « ne pense pas qu’il soit nécessaire de mettre en place de nouvelles mesures sur le court-terme, en tout cas pas concernant la politique monétaire ». Il a ajouté qu’il « était totalement contre cette attitude selon laquelle la BCE devrait sortir de son chapeau quelque chose de nouveau à chaque réunion. Donc avec la BCE dans l’attente, les indicateurs économiques de la zone euro viennent en second pour le marché. L’exception serait des données qui feraient baisser les attentes d’inflation des investisseurs, ce qui pourrait forcer la BCE à agir.

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Ecrit par Marshall Gittler, responsible de la Stratégie FX, IronFX Global

Inflation ou pas inflation ?

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Hier, le déflateur de dépenses de consommation personnelle (PCE) a été publié comme prévu à +1.8% en glissement annuel (précédent : +1.6%). Cet indicateur, qui est l’indicateur préféré de la Fed pour mesurer l’inflation, se rapproche de la cible de 2% de la Fed. La présidente de la Fed, Janet Yellen, a déclaré après la réunion du FOMC que « les lectures récentes de l’indice IPC, par exemple, ont été un peu haussières, » mais les données sont « bruyantes ». Est-ce que la hausse d’hier est « bruyante » ou est-ce «un signal » ? Le président de la Fed de Richmond, Lacker, s’est élevé contre les commentaires de Yellen, et a déclaré « je ne pense pas que ces derniers mois soient simplement bruyants » et il « pense que l’inflation se raffermira cette année ». Le président de la Fed de St. Louis, s’est associé à ce sentiment, et a déclaré que « l’inflation remonte », il a ajouté « je ne pense pas que les marchés financiers réalisent vraiment à quel point nous sommes proches de nos objectifs ultimes, et il en va de même pour le FOMC. » C’est un grand changement pour Bullard ; il y a un an il avait émis son désaccord pendant la réunion du FOMC car il pensait que le comité n’était pas assez proactif pour empêcher l’inflation de baisser. Cela montre que la situation a vraiment changé. Bullard a aussi déclaré qu’il était en faveur d’une hausse des taux au début de 2015.

EURJPY_27June2014

Néanmoins, les marchés ont ignoré ces déclarations et les attentes pour 2017 des futures des fonds fédéraux ont baissé de 5.5 bps, tandis que les rendements des bons ont baissé de 2-3 bps sur toute la ligne après la hausse moins importante que prévue des dépenses des ménages. Le dollar a perdu du terrain face à la plupart des devises du G10, tandis qu’il est resté mitigé face à celles des ME.

Personnellement, je suis d’accord avec Bullard. Il a déclaré que « les investisseurs devraient écouter le comité, mais ce n’est pas le cas ». Le marché prévoit actuellement que le taux des fonds fédéraux finira l’année 2015 autour de 0.68%, tandis que la prévision moyenne du comité est presque multipliée par deux à 1.2%. Pour l’année 2016, le marché prévoit 1.69%, une hausse de 1 point de pourcentage sur l’année, tandis que le FOMC prévoit 2.53%, une hausse de 1.33 points de pourcentage. En d’autres termes, le FOMC prévoit que la hausse interviendra plus tôt et avance plus vite que le marché ne le pense. A mon avis, le marché va progressivement commencer à écarter la possibilité d’une hausse prématurée au fur et à mesure que l’inflation augmente et que le taux de chômage baisse. Pour le marché FX, ce qui va être important de savoir c’est si oui ou non cette anticipation sera suffisante pour compenser la baisse des taux d’intérêt réels qui devrait se produire au fur et à mesure que l’inflation augmente plus rapidement que les taux nominaux.

La série de données de fin de mois du Japon a produit une image mitigée. Le taux d’inflation a augmenté plus rapidement que prévu, car les effets de la hausse de la taxe à la consommation continue à se faire sentir au niveau du commerce de détail. D’autre part, les dépenses des ménages ont chuté en mai, et ce beaucoup plus qu’en avril, cela en dit long…… Les salaires, à l’exception des heures supplémentaires et des bonus ont baissé pour le 23ème mois consécutif. Cela met en évidence la faille fatale au cœur de l’Abenomics : un IPC qui augmente ce n’est pas la même chose que l’inflation. L’inflation est une hausse du niveau général de prix, y compris le prix du travail. Une des raisons pour lesquelles le Japon augmenterait son inflation serait d’essayer de relancer l’activité économique, mais si le résultat est simplement une baisse du pouvoir d’achat, cela ne fonctionnera jamais. Malheureusement, la hausse de la taxe à la consommation, qui a fait grimper l’IPC de manière significative, rend un assouplissement par la Banque du Japon très improbable sur le moyen terme, le yen pourrait se renforcer davantage. En effet, la paire USD/JPY a franchi à la baisse son canal récent.

Le NZD a enregistré une hausse pour se rapprocher de son plus haut niveau après que le pays a annoncé un surplus commercial plus élevé que prévu en mai, avec les exportations et les importation qui ont dépassé les attentes. Je reste haussier sur le NZD. Les autres devises liées aux matières premières, AUD et CAD se sont aussi appréciées.
Ecrit par Marshall Gittler, IronFX

La devise d’un pays ne représente pas le cours de son action…

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La devise d’un pays ne représente pas le cours de son action… La troisième révision des chiffres du PIB américain a provoqué un choc. Le PIB a été révisé à la baisse passant de -1.0% en glissement trimestriel SAAR (variations saisonnières annualisées) à -2.9%. Une telle baisse de la production trimestrielle n’est intervenue qu’une seule fois après la deuxième guerre mondiale, et l’économie n’était même pas en récession (deuxième trimestre de 1981, -2.9%). La révision à la baisse est attribuable au fait que l’agence a utilisé une source différente pour la compilation des données sur les dépenses de santé, et qu’une autre source a révélé que les dépenses de santé étaient considérablement inférieures. Toutefois, il est probable que ce soit essentiellement dû à un problème d’encaissement des paiements. De toute façon, les dépenses de santé vont certainement augmenter après les récentes réformes du système d’assurance américain par le Président Obama. En effet, grâce à ces réformes plusieurs millions de personnes non assurées, vont pouvoir désormais bénéficier d’une assurance. Le marché prévoit donc un rebond important du PIB pour le deuxième trimestre. Le consensus pour le deuxième trimestre est de +3.5% en glissement trimestriel SAAR (variations saisonnières annualisées), selon Bloomberg, et ces chiffres viennent de prévisions faites avant que le chiffre définitif du premier trimestre ne soit publié. Les prévisions actuelles sont de plus de 4%. Pourtant, le choc persiste. Sur le long terme, les prix à terme des fonds fédéraux montrent des attentes de taux en baisse de 4 point de base, tandis que les rendements à 10 ans ont baissé de 2 point de base pendant la journée.

US GDP vs USD

Le choc de la révision du PIB a été amplifié par un chiffre principal plus bas que prévu des biens durables américains pour mai, mais cela est largement dû aux ventes d’avions. Le chiffre des biens durables de base (biens d’équipement sans lien avec la défense avions exclus) était en hausse de 0.7% en glissement mensuel comparé à -1.1% en glissement mensuel en avril. Ce chiffre rentre dans la catégorie des dépenses en capital dans les comptes du PIB et stimuleront donc aussi le PIB du deuxième trimestre, s’il continue à augmenter. Un PMI du secteur des services Markit meilleur que prévu pour juin a aussi aidé à calmer les investisseurs.

Il est important de remarquer que bien que les taux d’intérêt ont baissé et que le dollar se déprécie pratiquement partout, les actions aux USA ont clôturé à la hausse et les marchés boursiers asiatiques sont aussi largement en hausse ce matin. Il est difficile de dire si les actions attendent avec impatience le rebond de la croissance, ou si elles sont plus inquiètes à propos de la politique de la Fed que de l’économie. Dans la situation économique actuelle, où les banques centrales contrôlent les marchés, c’est la politique officielle qui en détermine la direction. Dans ce contexte, le mauvais peut être bon, si le mauvais signifie que les taux seront plus bas plus longtemps.

De toute façon, la croissance du PIB n’est pas si importante pour la direction du dollar. Nos recherches ont montré des toutes petites connexions considérables entre la croissance américaine et la performance du dollar. En fait, il semblerait que le dollar tend à reculer face à l’euro lorsque la croissance américaine est supérieure à celle de la zone euro ! Cela va peut-être à l’encontre de ce que l’on peut croire, mais les pays ne sont pas des entreprises et une devise n’est pas le prix de l’action d‘un pays. Une croissance plus solide peut signifier qu’un pays dépense plus et que le compte courant se détériore (comme on peut le voir en ce moment en Angleterre), alors qu’une croissance faible peut signifier que les importations d’un pays baissent et que le compte courant s’améliore (voir les pays périphériques de la zone euro). Pour l’instant les différentiels d’intérêt sont la principale source d’orientation du marché du FX. (Notez que les seules devises du G10 qui ont baissé face à l’USD la veille ont été le NOK et SEK, deux devises dont les banques centrales ont révisé à la baisse les directions prévues des taux.) Il est clair que les USA vont certainement commencer à restreindre leur politique beaucoup plus tôt que la zone euro, le dollar devrait donc se rétablir de cette baisse dans le futur proche.

Ecrit par Marshall Gittler, responsable de la Stratégie FX chez IronFX

Une pause en Irak ?

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« Une pause en Irak ? ». Alors qu’hier on se posait la question s’il y a une pause en Iraq. La réponse à cette question a été très facile, et c’est non, il n’y a pas du tout de pause. Le communiqué d’hier indiquait que les forces aériennes syriennes ont bombardé la ville irakienne de Qaim pour combattre les insurgés, l’Etat Islamique de l’Irak et le Levant (ISIS). La nouvelle a stoppé la hausse sur le marché des actions et a entraîné une nouvelle hausse du prix du pétrole.

Beta du Brut Brent - JPY et autres devises
Beta du Brut Brent – JPY et autres devises

Les facteurs bêta du dollar face au pétrole publiés hier se sont en fait avérés être un guide mitigé à la réaction du marché FX. Le RUB a effectivement été le grand gagnant, comme l’avait prévu ces facteurs, bien que cela ait probablement été davantage dû au cesser le feu en Ukraine plutôt qu’au marché du pétrole. Le dollar a été inchangé face à la NOK et a augmenté face aux CAD et MXN, contrairement à ce qu’avaient suggéré les facteurs bêta. Le CZK a tout de même augmenté, ce qui est assez surprenant. D’autre part, le HUF et TRY ont effectivement baissé, mais cela a probablement été dû davantage aux réductions des taux d’intérêt dans ces pays qu’au rebond du prix du pétrole. Le CHF s’est apprécié et le JPY n’a pratiquement pas bougé, ce qui va à l’encontre de nos prévisions des facteurs bêta. Ainsi, bien que ces facteurs puissent servir de guide pour les évolutions générales dans le temps, ils ne peuvent pas être utilisés pour les évolutions quotidiennes.

Il est notable de constater que l’augmentation du WTI a été supérieure à celle du Brent hier. Cette hausse est largement due à une histoire qui circule dans les couloirs de Wall Street selon laquelle le gouvernement américain serait susceptible d’assouplir davantage les restrictions sur les exportations de certaines catégories de pétrole ultra léger qui aurait subi un traitement particulier. Presque toutes les exportations de pétrole des États-Unis sont interdites, mais la pression pour assouplir ces restrictions se fait de plus en plus pressante en raison de l’augmentation de la production américaine. Cet assouplissement aiderait à stimuler le prix du WTI et à le rapprocher de celui du Brent, qui est à ce jour supérieur de 7.50$ le baril.

Brent - ’échec oscillatoire
Brent – échec oscillatoire

Le pétrole brut Brent a baissé pendant la séance européenne de mercredi matin, après que la barrière de 114.80 (R1) a stoppé la baisse et forcé le prix à baisser vers le support de 113.55 (S1), proche de la moyenne mobile des 50 périodes. La divergence baissière entre nos études de rythme est intacte, tandis que le MACD se situe sous sa ligne de signal et semble prêt à obtenir un signe négatif. En raison des signes négatifs de nos études de rythme, je pense que le Brent dispose du rythme nécessaire pour casser le support de 113.55 (S1). Une telle chute pourrait signaler la fin de l’échec oscillatoire et déclencher de nouvelles extensions baissières vers le prochain obstacle à 112.15 (S2). Sur le graphique hebdomadaire, si la bougie de cette semaine clôture en dessous de la précédente, il est probable qu’elle signale une faiblesse potentielle de la tendance haussière (« dark cloud cover ») et que le prix baisse davantage.

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Le Palladium s’apaise

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Le platine et le palladium ont dégringolé lundi matin en Europe, alors que les syndicats miniers en Afrique du Sud s’apprêtent à présenter les propositions de salaires à ses membres.

Palladium_XPDUSD_23June2014

Il est possible que les mineurs reprennent le travail mercredi s’ils acceptent ces propositions. Le palladium a franchi à la baisse la barrière des 820. Le métal fluctue à l’intérieur du canal violet de tendance baissière et au moment de la rédaction il se dirige vers le niveau de support de 806 (S1). On dirait bien que le prix a acquis le rythme nécessaire pour défier cette barrière, puisque le MACD a baissé sous ses lignes de signal et zéro, tandis qu’il reste du chemin au RSI avant qu’il ne signale des conditions de survente sur le graphique de 4 heures. Une baisse sous la zone de support de 806 (S1) pourrait signaler la fin de la formation d’un échec oscillatoire et confirmer un bas inférieur à venir. Une telle rupture pourrait intensifier la pression à la baisse et le prochain support à 794 (S2) pourrait être une bonne cible temporaire. La moyenne mobile des 50 périodes se rapproche de celle des 200 périodes et un croisement à la baisse pourrait amplifier la poursuite à court-terme de la toute nouvelle tendance baissière. Sur le graphique journalier, le palladium essaie de franchir à la baisse la moyenne mobile des 50 périodes, qui a servi de ligne de support solide depuis le milieu du mois de février. Ainsi, une clôture journalière en dessous de la moyenne mobile des 50 périodes pourrait être un signe baissier supplémentaire pour le métal.
Support : 806 (S1), 794 (S2), 776 (S3)
Résistance : 820 (R1), 837 (R2), 862 (R3)

Plus tôt aujourd’hui, les PMI préliminaires manufacturiers du mois de juin pour la France, l’Allemagne et la zone euro dans son ensemble ont été annoncés. Nous avons commencé la journée avec les données en provenance de la France. Celles-ci ont baissé plus que prévues pour le deuxième mois consécutif sous la barre des 50. Les PMI de l’Allemagne ont aussi été inférieurs aux attentes. Suite à la baisse des PMI de ces deux pays, les données de la zone euro ont été également inférieures aux prévisions, montrant que la reprise de la région pourrait bien s’essouffler. Néanmoins, le PMI moyen pour le deuxième trimestre a atteint son plus haut niveau depuis le deuxième trimestre 2011. Si on ajoute à cela les récentes mesures de relance mises en place par la BCE, il est toujours possible que la croissance reprenne.

Etes-vous prêt pour le NFP aujourd’hui?

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Le NFP en ligne de mire. Les créations d’emplois non agricoles américaines d’avril seront le centre d’intérêt aujourd’hui. C’est un indicateur clé pour tous les marchés financiers à cause de l’importance que revêt l’emploi pour la Fed, avec son double mandat qui est de “promouvoir de manière efficace les objectifs de plein emploi, des prix stables et modérer les taux d’intérêt de long-terme » ainsi que l’importance de l’emploi en tant qu’indicateur de la santé de l’économie américaine dans son ensemble.

Le chiffre devrait aider à répondre à la question de savoir si l’économie est effectivement en mode de reprise. La croissance des créations d’emplois non agricoles a été incroyablement régulière. Durant les six derniers mois, la moyenne a été de 188k, sur l’année précédente, 187k, sur les deux dernières années, 178k et sur les trois dernières années, 187k. Pas beaucoup de différence. Aujourd’hui, le consensus du marché est pour une augmentation plus importante que la moyenne de 218k, en hausse comparé à 192k en mars. La prévision considère une reprise régulière de l’économie combinée avec un rebondissement de l’emploi avec la fin des conditions météorologiques rigoureuses. Le taux de chômage est prévu en baisse de 6,7% à 6,6%.

USD vs NFP

Si les chiffres d’aujourd’hui sont conformes ou supérieurs, cela confirmera l’accélération de l’économie américaine comparé au rythme lent et décevant de l’augmentation de +0.1% du PIB au premier trimestre. Les taux d’intérêt américains et les attentes de taux augmenteront probablement, ce qui soutiendra le dollar. Toutefois, l’histoire montre que même une bonne surprise des NFP ne garantit pas un USD plus élevé dans le temps. La paire USD/JPY paraît être la paire la plus sensible au NFP pendant la semaine après l’annonce. Elle a en fait chuté trois fois pendant les six dernières bonnes surprises et est restée inchangée une fois, ce qui signifie que l’USD a connu une hausse soutenue seulement deux fois sur les six dernières où il y a eu une bonne surprise.

D’autre part, si les taux n’atteignent pas les attentes – plus proches des moyennes ou surtout s’il est en-dessous de la moyenne – alors on pourrait assister à une capitulation à grande échelle des trades haussiers sur le dollar. La plupart des investisseurs assument que les taux d’intérêt américains sont à la hausse: l’enquête de Bloomberg montre qu’aucun des 69 économistes ne prévoient que les rendements des bons du trésor à 10 ans baisseront en-dessous des niveaux actuels à la fin du troisième ou quatrième trimestre de cette année (et seulement deux de leurs prévisions seront inférieures à ces niveaux à la fin du deuxième trimestre). Si les chiffres du NFP d’aujourd’hui sont désespérément bas, alors cela indiquera seulement un rebondissement mitigé comparé au premier trimestre et mettra la totalité du rebondissement en question. Cela sera probablement négatif pour le dollar, mais dans la mesure où cela impliquera que les taux américains restent plus bas plus longtemps, cela soutiendra les investissements risqués ailleurs. Cela stimulera probablement les devises de matières premières et les devises carry trades au sein des ME.

USD vs NFP 1

En plus, les chiffres du NFP, il faudra surveiller deux autres chiffres pour évaluer les données : les salaires horaires moyens et la moyenne horaire hebdomadaire. Le chiffre des salaires horaires est important, parce que la présidente de la Fed, Janet Yellen, a identifié que les salaires étaient un facteur important du marché du travail. Son raisonnement est que les salaires commenceront à augmenter une fois que le marché du travail commencera à rétrécir, donc l’absence d’augmentation des salaires signifie une atonie du marché du travail, ce qui signifie moins de raison de restreindre la politique – négatif pour le dollar. La raison pour laquelle nous surveillons la semaine de travail est que indépendamment de l’accent mis sur le chômage, il y a en fait beaucoup plus de personnes qui travaillent que de personnes au chômage et si chaque personne travaille un peu plus longtemps et donc reçoit un salaire plus élevé, cela augmente les salaires – beaucoup plus que les salaires supplémentaires de ces personnes qui trouvent du travail chaque mois. Une augmentation de seulement 0.1 points de base de la semaine de travail ajoute presque autant d’heures de travail à l’économie qu’une augmentation de 350k de créations d’emploi.

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Pour ce qui est des autres indicateurs, nous aurons le PMI manufacturier pour avril de plusieurs pays européens et de la zone euro dans son ensemble. Comme d’habitude, les prévisions des chiffres définitifs pour la France, l’Allemagne et la zone euro sont les mêmes que les prévisions initiales. Le taux de chômage de la zone euro pour mars sera aussi publié et est prévu inchangé à 11.9%. Des publications neutres de la zone euro et les données solides du travail américain ont fait baisser la paire EUR/USD pour faire face une nouvelle fois à la forte zone de support de 1.3790. Au RU, le PMI de la construction est prévu en baisse légère à 62.2 comparé à 62.5.
A part les données du travail, en provenance des USA, nous aurons les commandes d’usine pour mars, qui sont prévues en léger ralentissement. Pas de conférenciers prévus sur le calendrier de ce vendredi.

Le rouble et tous les indices boursiers européens chutent suite aux tensions en Ukraine

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Le dollar s’est échangé à la hausse face à la plupart des devises du G10 pendant ce lundi matin. Il est resté proche de ses niveaux d’ouverture face à l’AUD et CAD.

Les récentes données ont été positives pour le billet vert, qui devrait être stimulé à nouveau aujourd’hui grâce à une accélération des ventes au détail du pays pour mars, qui seront publiées plus tard dans la journée.

Les seules données économiques d’aujourd’hui ont été l’IPC définitif de l’Italie, qui était conforme aux prévisions du marché. La production industrielle de la zone euro pour février a aussi été conforme et en plus, accompagnée par une révision à la hausse des chiffres de janvier. Néanmoins, la monnaie unique n’a pas réagi aux chiffres car elle a continué de baisser suite aux commentaires de Draghi pendant le weekend. La paire EUR/USD a baissé en-dessous de la droite de 1.3845 pour rencontrer un support à 1.3816 quelques points au-dessus du niveau de retracement Fibonacci de 38.2% de l’avancée du 4 au 11 avril.

Le dollar a été inchangé ou renforcé face à toutes les devises des ME que nous suivons, avec le rouble qui a été le grand perdant. Le rouble et tous les indices boursiers européens majeurs ont enregistré de fortes baisses, l’Ukraine se préparant à faire face aux protestants russes, qui laisse craindre une intervention militaire russe et plus de sanctions contre Moscou de la part de l’occident. Au moment de la publication l’Euro Stoxxx est en baisse de près de 1.0% tandis que le MICEX russe chute de près de 1.7%. Cependant, le S&P 500 et le Dow Jones industriel sont tous les deux légèrement dans la zone rouge -0.07%. Pendant ce temps, les tensions entre la Russie et les USA se sont intensifiées dans une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité des Nations Unies, la date limite pour que les occupants quittent les immeubles occupés est dépassée.

DJIA

Le Dow Jones Industrial Average a formé deux hauts inférieurs et deux bas inférieurs sur le graphique de 4 heures, tandis que la moyenne mobile des 50 périodes a baissé sous la moyenne mobile des 200 périodes, indiquant que la tendance baissière à court-terme a peut-être déjà commencé. L’indice est maintenant soutenu par la frontière inférieure du canal baissier violet proche de la barrière de 15910 (S1), ainsi je prévois que la vague à venir sera une correction à la hausse dans le canal avant que les baissiers ne regagnent du terrain. Le retracement à la hausse est aussi favorisé par le RSI qui semble prêt à sortir de ses conditions de surachat. Néanmoins, tant que le prix évolue dans le canal, je considère que la situation est négative et une chute en-dessous de la barre des 15910 (S1) dans le futur proche pourrait déclencher des extensions vers le support de 15670 (S3).

Support : 15910 (S1), 15820 (S2), 15670 (S3)
Résistance : 16100 (R1), 16380 (R2), 16570 (R3)

Un remaniement de la BCE en vue

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La baisse de l’EUR en même temps que le dollar US, suggère un remaniement de la BCE.

baisse d’hier de la paire EUR/USD est assez remarquable face à un dollar généralement faible. La monnaie unique a été la seule perdante face à l’USD parmi les devises du G10 pendant la session européenne d’hier en dépit de l’absence de nouvelles économiques importantes de la zone euro. Avec tant d’officiels de la BCE parlant de la possibilité de taux d’intérêt négatifs et même d’assouplissement quantitatif, le marché commence à se rendre compte des politiques divergentes entre la BCE et la Fed et escompte d’autres pourparlers concernant un assouplissement de la part de la BCE pendant la réunion du conseil la semaine prochaine. Dans ce contexte, l’annonce d’aujourd’hui de l’IPC préliminaire allemand pour mars sera très surveillé en tant qu’indication des données IPC de la zone euro lundi. (Et pour les données allemandes, l’IPC Saxony est toujours très surveillé comme le premier des IPC régionaux à être publié). L’inflation allemande est prévue en ralentissement à +0.9% en glissement annuel comparé à +1.0% en février. Si on regarde l’IPC de la zone euro pour le mois, qui devrait être publié lundi, il est prévu en ralentissement à +0.6% en glissement annuel comparé à +0.7% en glissement annuel, cela pourrait ajouter de la pression sur la BCE et de prendre des mesures d’assouplissement à la réunion de la semaine prochaines et pourrait s’avérer négatif pour l’EUR. Si on compare nos données en remontant jusqu’en 1996, le taux en glissement annuel de l’inflation de la zone euro va dans la même direction que l’inflation allemande 66% du temps. Le ratio de succès est un peu plus élevé – 73% – les cinq dernières années. Les commentaires d’aujourd’hui les membres du conseil d’administrations de la BCE, Ignazio Visco et Jens Weidmann seront surveillés avant la réunion de la semaine prochaine. Le marché voudra tout particulièrement entendre si Weidmann élabore sur ses récentes déclarations concernant la possibilité des taux d’intérêt négatifs pour empêcher l’euro de s’apprécier.

L’autre grand thème sur le marché est la reprise des devises des ME. Le BRL a été le premier hier avec un gain incroyable de près de 2% malgré la baisse récente de notation du pays. Apparemment, les investisseurs reviennent sur les carry trades (peut-être avec l’EUR en tant que devise de financement ?) la confiance et l’appétit du risque reviennent. La crise en Ukraine s’est apparemment stabilisée et ne semble pas continuer, tandis que les actions chinoises se sont reprises après les creux de jeudi dernier, entrainant une plus grande confiance dans les catégories d’actif. Récemment, les actions des ME par exemple ont surpassé les actions des PD. Apparemment le choc du FOMC s’est estompé et la recherche pour le rendement continu. Le TRY, RUB et ZAR sont parmi les devises à haut rendement (mettant l’accent sur celles dont les clients de détail peuvent accéder). Les preneurs de risque veulent considérer ces devises, bien que je prévois que le RUB, en particulier, sera vulnérable aux sorties de capitaux dans le futur.

La veille l’avalanche de données habituelles de fin de mois du Japon a laissé la paire USD/JPY virtuellement inchangée. L’IPC national pour février a été comme prévu à 1.5% en glissement annuel, en hausse comparé à 1.4% tandis que l’IPC de Tokyo pour mars a augmenté lus que prévu à +1.3% en glissement annuel comparé à 1.2% prévu (précédent : 1.1%). Mais dans les deux cas, le rythme d’augmentation de l’IPC principal (à l’exclusion de l’alimentaire et énergie) a été bien en-dessous de l’IPC général – en fait, à Tokyo le rythme d’augmentation de l’IPC principal a ralenti à +0.4% en glissement annuel comparé à +0.5%. Pourtant il semblerait que la soi-disant augmentation au Japon n’est rien d’autre qu’une augmentation des prix de l’énergie, ce qui résulte en fait en un impôt sur les salaires des ménages. Supprimer les salaires des ménages réduira l’épargne nationale, et puisque le surplus du compte courant est la différence entre l’épargne et l’investissement, cela rétrécira le surplus du compte courant (à moins bien sûr que l’investissement ne baisse aussi, ce qui ne serait pas un bon signe). Ainsi le scénario semble toujours se diriger vers un yen faible. Si on regarde seulement la hausse de l’inflation principale, cela pourrait, en théorie, être positif pour le JPY car cela signifie moins de pression sur la Banque du Japon pour augmenter ses mesures de relance monétaires, mais il faudra attendre jusqu’après avril pour connaître l’impact de la hausse sur l’impôt à la consommation pour déterminer les actions possibles de la Banque.

Pendant la journée européenne, la troisième prévision du PIB britannique pour le 4T est prévu inchangée à +0.7%¨en glissement trimestriel, ce qui est la deuxième prévision. Les ventes au détail de la Suède sont prévues en accélération en février, tandis que le taux de chômage de la Suède pour mars est prévu inchangé.

Aux USA, le salaire personnel moyen en février est prévu en hausse au même rythme qu’en janvier, tandis que les dépenses personnelles sont prévues en ralentissement. Le déflateur de base des dépenses de consommation pour le même mois, la mesure préférée de la Fed, est prévu inchangé à +1.1% en glissement annuel. L’indice du sentiment consommateur définitif de l’Université du Michigan pour mars est prévu en augmentation à 80.5 comparé à 79.9 en février.

Pour ce qui est des conférenciers, en plus des deux conférenciers de la BCE mentionnés plus haut, la présidente de la Fed de Kansas City, Esther George, fera un discours sur la perspective économique américaine et la politique monétaire.

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Les USA et l’UE dévoilent une série de sanctions en réponse à l’action en Crimée de se séparer de l’Ukraine

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Lundi, les USA et l’UE ont dévoilé une série de sanctions en réponse à l’action en Crimée de se séparer de l’Ukraine. Les deux gouvernements ont limité le cadre de ces sanctions initiales aux restrictions de voyage et au gel des actifs avec pour cible certains leaders russes, ukrainiens et de Crimée. Toutefois, Washington et Bruxelles n’ont pas sanctionné les mêmes officiels. Cela illumine la grande différence qui existe entre les deux partenaires. Les USA ont ciblé 11 personnes tandis que l’UE en a ciblé 21, mais seulement quatre personnes étaient sur les deux listes, dont seulement deux russes. Les USA sanctionnent des membres importants de l’élite russe, tandis que les sanctions de l’UE s’adressent à des personnes moins importantes, et essentiellement ukrainiennes et de Crimée et qui ne sont pas importantes pour la Russie. De plus, les officiels russes qui ont été ciblés sont moins importants que ceux ciblés par les USA.

 

 

La faiblesse de ces premières mesures a été un soulagement pour le marché et la prime de risque sur le marché s’est allégée. L’indice VIX a baissé, les rendements des obligations américaines ont augmenté, l’or et le pétrole ont chuté et le dollar a été généralement faible. La meilleurs devise a été le RUB, car les actions russes ont enregistré une hausse de près de 4%. Dans le G10, la plupart des devises ont gagné face à l’USD, à l’exception de la valeur refuge qu’est le JPY, qui a perdu de son attrait. SEK et NOK, les devises de pays qui envoient la plupart de leurs exportations vers l’Europe, ont été les meilleures devises du G10.

La différence entre les sanctions américaines et européennes soulignent les risques différents auxquels font face les deux régions. L’Europe est beaucoup plus exposé à toute réaction de la Russie : Elle reçoit la moitié de son gaz et de son pétrole de la Russie, l’Allemagne a des investissements importants en Russie, et il y a énormément de capitaux russe à Londres. L’inquiétude principale de l’Europe à l’heure actuelle est de gérer ses problèmes économiques, et une aggravation des tensions avec la Russie et les interruptions en approvisionnement énergétique serait un revers important. Par contre, les USA voient une opportunité de réduire la recrudescence récente de la Russie dans sa périphérie et prouve à l’Europe de l’Est qu’il est un partenaire politique étranger fiable. Prendre sa revanche sur la Russie après l’affaire Snowden serait aussi très tentant.

XAUUSD_18Mar2014

Washington et Bruxelles ont déclaré que les actions d’hier ne représentaient qu’une première série de sanctions. Ils reconsidèreront leur réponse après l’audience du président Putin aujourd’hui et comment la situation évolue. Les leaders de l’UE se rencontrent jeudi et vendredi et ils reconsidèreront leur réponse à ce moment-là. Il reste à voir si Washington et Bruxelles peuvent réduire l’écart qui existe entre leurs positions et présenter un front uni suivi de sanctions plus importantes, ou si la Russie opposera avec succès les intérêts différents que les deux parties ont à offrir. Nous ne sommes pas du tout à la fin de ce drame.

Aujourd’hui est le premier jour de la réunion du FOMC de mars, la première à être présidée par la nouvelle présidente du FOMC, Janet Yellen, et sa première conférence de presse en tant que nouvelle présidente du FOMC. Je pense que personne ne s’attend à un changement quelconque de la procédure de réduction, à savoir que le comité devrait réduire ses achats obligataires mensuels de 10mds USD supplémentaire. Il devrait y avoir un changement dans la présentation de la ligne directrice du FOMC, tout comme ce qui s’est passé au RU. Je prévois qu’ils notifient dans la déclaration qu’au lieu de laisser les taux à leurs niveaux actuels « tant que le taux de chômage reste au-dessus de 6.5% », à la remplacer avec des critères plus flous sur le chômage et l’inflation. Toutefois, le comité voudra faire cela sans donner au marché une raison de penser que les taux seront augmentés plus tôt que prévu, donc ils mettront probablement l’accent sur le fait qu’ils continuent de penser qu’il faudra beaucoup de temps avant qu’ils n’augmentent les taux et que dès que ce sera le cas, ce sera fait lentement et avec prudence, tout comme l’a déclaré la Banque d’Angleterre. Néanmoins, l’expérience de la BdA montre que ce changement pourrait soutenir le dollar.

Le moment le plus important de la journée européenne est l’enquête ZEW allemande pour mars. L’indice de la situation actuelle est prévu en hausse à 52.0 comparé à 500 en février et l’indice des attentes est prévu en légère baisse à 52.0 comparé à 55.7. Le mois dernier, l’indice de situation actuelle était meilleur que prévu, tandis que l’indice des attentes n’a pas atteint les prévisions. La paire EUR/USD a répondu à l’indice des attentes et a baissé de 15pts. Séparément, le surplus commercial de la zone euro est prévu en hausse légère à 13.9mds EUR sur une base ajustée saisonnière, comparé à 13.7mds EUR en février.

Aux USA, le FOMC démarre sa réunion de deux jours, qui se termine mercredi. La réunion sera liée à un résumé des projections économiques et de la première conférence de presse organisé par la nouvelle présidente, Janet Yellen. Pour ce qui est des indicateurs américains, l’IPC est prévu en hausse de 0.1% en glissement mensuel en février, le même qu’en janvier, faisant baisser le taux en glissement annuel à +1.2% comparé à +1.6%. Les mises en chantier et les permis de construire pour février sont prévus en amélioration.

Trois conférenciers sont prévus pour mardi. Le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, la présidente du conseil d’administration de la BCE, Danièle Nouy, et le gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz.

La Nokkie est la devise gagnante avant NFP

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Le billet vert est resté inchangé ou à la baisse face aux autres devises du G10 ce matin en Europe. Il est resté proche de ses niveaux d’ouverture face au JPY, GBP et CAD et il a baissé face à l’ AUD, NZD, SEK, EUR, NOK et CHF.

USDNOK_Intraday_07Mar2014

L’AUD reste le principal gagnant dans l’environnement actuel avec le marché ignorant les commentaires du gouverneur Stevens sur le fait que le taux de change est élevé comparé aux niveaux historiques. L’Aussie n’a pas seulement bénéficié de l’allègement des tensions en Ukraine. La devise a grimpé cette semaine, les données locales ayant montré une croissance économique plus rapide que prévue et le surplus commercial le plus élevé en plus de deux ans. Après une consolidation la veille proche de la zone de 0.9085/90, la paire AUD/USD a augmenté atteignant la zone de 0.9130. Si la paire clôture au-dessus de la zone de 0.9085/90 nous verrons la confirmation d’une possible formation tête et épaules inversée et je prévois que le taux atteindra la zone de 0.9300.

La NOK a été parmi les devises gagnantes après que la production industrielle de la Norvège se soit accélérée à 1.1% en glissement mensuel en janvier comparé à 0.5% en glissement mensuel en décembre.

Le sentiment positif domine toujours le marché entre autre les investisseurs de la paire EUR/USD après la conférence de presse du président de la BCE, Draghi et l’introduction officielle du PIB 2016 et les projections d’inflation. La paire se dirige vers un défi du plafond de décembre à 1.3893. Néanmoins, les fluctuations à venir dépendront des créations d’emplois non agricoles US, publiés plus tard dans la journée.

La paire USD/NOK a baissé, franchissant à la baisse le support à 5.9800. Je prévois que la baisse continue dans le futur proche et teste la droite de support de 5.8620 (S2) qui coïncide avec le niveau d’extension de 200% de l’avancée du 24 janv. – 4 fév. Néanmoins puisque le prix s’approche de l’extension de 161.8%, je prévois une consolidation proche de cette barre ou un rebondissement avant que les ours ne regagnent du terrain. Les deux études de rythme suivent des chemins baissiers, tandis que le MACD se situe en-dessous de ses lignes de zéro et de signal, confirmant le rythme négatif du prix. Tant que la paire s’échange dans le canal descendant (en bleu) et en dessous des deux moyennes mobiles, la tendance reste négative.
Support : 5.9365 (S1), 5.8620 (S2), 5.7330 (S3)
Résistance : 5.9800 (R1), 6.0585 (R2), 6.1200 (R3)

Tentez votre chance avec le NFP

Webinaire: Introduction au Forex – Part 2

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IronFX mondial est fier de présenter sa série de webinaires IronFX Académie à partir du 28 Février 2014.
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Le premier webinaire – Introduction au monde Forex 2.0, offrira aux traders débutants une approche globale et compréhensible des fondamentaux du marché des changes. Le webinaire aura lieu le 6 Mars 2014, à 19h00 (Heure locale Paris).

La troisième session aura lieu le 11 Mars 2014, toujours à 19h00 (Heure locale Paris) et fournira plus de détails, ce qui sera une continuation de la première et deuxième partie du webinaire.

Ces webinaires sont les premiers d’une série de plus de 10 webinaires. Progresser à des niveaux plus avancés de discussion, où même les traders les plus expérimentés seront en mesure d’accroître leurs connaissances.

Peu importe quel type de trader vous êtes, ne manquez pas votre chance. Une session interactive de Questions & Réponses se déroulera à la fin de chaque webinaire.

Le webinaire est offert à tout le monde et vous pouvez y assister, même si vous n’avez pas un compte chez IronFX.

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Le yuan chinois dégringole de 0.83% pendant la session asiatique

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CHY 30 min

La nouvelle que le FMI envisage un plan de sauvetage d’une hauteur de 15 milliards de USD vers l’Ukraine a calmé les marchés pendant les sessions européenne et américaine d’hier. En plus, cet évènement a amélioré le sentiment du marché, soutenu, entre autre, par les chiffres de commandes de biens durables aux Etats-Unis meilleurs que prévu et un discours apaisant de la présidente de la Fed Janet Yellen. Par contre, pendant la session asiatique, une baisse record du renminbi a inversé le sentiment et l’aversion du risque est revenue, ce qui a eu pour conséquence un retour vers la valeur refuge qu’est l’USD. Les actions asiatiques ont été mitigées avec la Chine, le Japon et l’Australie en baisse. Les devises sensibles au risque telles que l’AUD, CAD et SEK ont perdu face à l’USD tandis que la valeur refuge qu’est le JPY a gagné, soutenu par une augmentation plus importante que prévu de l’IPC national pour janvier qui a allégé la pression que supporte la BdJ. L’anomalie dans le scénario a été le NZD, qui a gagné après que l’indice de confiance des entreprises ANZ ait augmenté pour atteindre son plus haut niveau en 20 ans.

Le yuan chinois (CNY) a dégringolé de 0.83% face à l’USD, la plus grande chute intra journalière en sept ans d’existence du système de trading actuel. Le marché pense que les autorité »s chinoises souhaitent faire passer leurs message sur le trading du CNY afin de décourager les gens à effectuer des opérations de « carry trades ». On pense aussi que les autorités se préparent à doubler la marge de fluctuation pour la devise en tant que programme pour libéraliser les contrôles sur le FX et augmenter l’utilisation mondiale du renminbi. Un affaiblissement de la devise pourrait infliger de sérieux problèmes financiers aux investisseurs chinois qui ont acheté des produits structurés liés au CNY, des pertes continues pourraient ralentir l’économie chinoise.

Les Marchés Emergeants sont de nouveau dans le collimateur

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USD/RUB 4 Heures
USDRUB 4 Hour

Les craintes des Marchés Emergeants (ME) sont de retour. Les inquiétudes des ME sont revenues et dominent une nouvelle fois le marché. La crise en Ukraine continue, et la situation a empiré hier après que le président Vladimir Putin ait ordonné des exercices militaires surprises des forces de l’air et de terre proche de l’Ukraine. L’affirmation de la Russie selon laquelle ces exercices n’avaient rien à voir avec la situation en Ukraine n’a convaincu personne. La situation a découragé les investissements en Europe et encouragé les placements refuges vers l’USD, ceci a aussi été constaté par la baisse de tous les marchés boursiers européens tandis que le S&P 500 a atteint un niveau record pendant la journée (bien qu’il ait fermé en dessous). Les problèmes en Ukraine ont ajouté à ceux de la Turquie, où un prétendu enregistrement du PM Erdogan discutant de la façon de dissimuler les fonds illicites a secoué les marchés. De plus, le ministre des finances sud-africain, Gordhan et le gouverneur de la banque de réserve, Marcus, ont tous les deux appelé le rand un « absorbeur de choc » et ont mentionné avec enthousiasme comment la plus faible devise a permis d’améliorer la compétitivité du pays, et qui a eu l’impact auquel on s’attendait sur la devise (le ZAR s’est affaibli de près de 1% face au USD) Dans l’ensemble le dollar s’est renforcé face à la plupart des devises des ME que nous suivons. Je prévois que ces gains continuent pendant encore quelques jours au moins, car la situation en Ukraine semble être très incertaine.

USD/ZAR 4 Heures
USDZAR 4 Hour

Le dollar s’est aussi renforcé face à toutes les devises du G10. Il a été remarquable que le placement vers les valeurs refuges n’inclue pas le yen et le franc suisse, qui, dans ces circonstances, ont tendance à s’apprécier. Le CHF a très peu de marge de manœuvre pour s’apprécier face à l’USD lorsque l’USD s’apprécie face à l’EUR parce que cela signifierait que le CHF s’apprécie face à l’EUR mais la Banque Nationale Suisse intervient de manière active pour empêcher que la paire EUR/CHF ne s’approche du plancher de 1.20. D’autre part, la paire USD/JPY a été stable suite aux rapports que certains manufacturiers japonais paieront des bonus plus élevés cette année, ce qui pourrait faire accélérer l’inflation. Il est probable que la paire USD/JPY baisse à cause des tensions croissante sur les ME. L’Aussie (AUD) a été le grand perdant après que les dépenses en capitaux privés du 4T aient atteint -5.2% en glissement trimestriel, bien en-dessous des prévisions du marché de -1.3% et le pire en quatre ans. Je persiste à dire que l’AUD va continuer à baisser.

EUR/USD 4 Heures
EURUSD_27Feb2014

Le sentiment envers l’USD a été stimulé par des ventes de nouveaux logements meilleures que prévu pour janvier. Toutefois, cela n’a pas empêché les rendements obligataires de baisser et le taux d’intérêt implicite sur les fonds fédéraux de 2016 de baissé aussi de 4 pts, ce qui montre bien que les données du logements n’ont convaincu personne quant au fait que l’économie s’améliore plus rapidement que prévu.

L’évènement principal de la journée sera le témoignage reporté de la présidente de la Réserve Fédérale, Janet Yellen devant le Comité Bancaire du Sénat. On ne s’attend pas à des réactions quelconques après ses commentaires, puisqu’elle devrait répéter ce qu’elle a déjà déclaré devant le Comité des Services Financiers du Conseil. Toutefois, on pourrait assister à une réaction impulsive d’achat de dollars, après qu’elle aura réitéré son intention à la presse de continuer la réduction des rachats mensuels de la Fed.

Webinaire: Introduction au Forex 1.0

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Forex Academy

IronFX mondial est fier de présenter sa série de webinaires IronFX Académie à partir du 23 Janvier 2014.

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La deuxième session aura lieu le 6 Mars 2014, toujours à 19h00 (Heure locale Paris) et fournira plus de détails, ce qui sera une continuation de la première partie du webinaire.

Ces webinaires sont les premiers d’une série de plus de 10 webinaires. Progresser à des niveaux plus avancés de discussion, où même les traders les plus expérimentés seront en mesure d’accroître leurs connaissances.

Peu importe quel type de trader vous êtes, ne manquez pas votre chance. Une session interactive de Questions & Réponses se déroulera à la fin de chaque webinaire.

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Il est fort probable que la BCE ne change pas sa politique

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EURUSD_26Feb2014

Il est de plus en plus probable que la BCE ne changera pas sa politique pendant la réunion de la semaine prochaine.  Hier la commission européenne a baissé ses prévisions d’inflation, réduisant sa prévision pour l’année à 1.0% comparée à 1.4% et pour l’année prochaine à 1.3% comparée à 1.5%.  C’est à peu près conforme au consensus du secteur privé, qui est de 1.0% et 1.4% (le consensus pour 2016 est de 1.7%).  Bien que ce soit en-dessous de la cible de 2% de la BCE, ce taux reste supérieur au taux actuel, ce qui signifie qu’ils prévoient que l’inflation remonte vers la cible, plutôt que de tomber en déflation.  Cela corroborerait les déclarations récentes des membres de la BCE.  Bostjan Jazbec, membre du conseil a déclaré lundi « je ne vois aucun risque de déflation » tandis qu’hier, Ewald Nowotny a déclaré « de manière générale nous serons confrontés à des niveaux d’inflation nettement inférieur à 2% pour la zone euro probablement jusqu’en 2016…  nous sommes donc dans un environnement de prix bas mais certainement pas de déflation ».  Il a déclaré que la déflation dans certains pays périphériques fait « partie du processus d’ajustement nécessaire » vraisemblablement afin de permettre à ces pays de devenir plus compétitifs, ce qui signifie que cela ne devrait pas être un sujet de préoccupation pour la BCE.  Un troisième membre du conseil, Gaston Reinesch, a déclaré hier que « je ne vois aucun risque de déflation pour l’instant ».  Ainsi, à moins que les économistes de la BCE aient une vision totalement différente du monde, il est peu probable qu’ils proposent, la semaine prochaine, un scénario qui forcerait la BCE à assouplir davantage sa politique.

Pendant ce temps, les indicateurs américains publiés hier, ont été, en général, pires que prévu.  Les indicateurs du prix du logement étaient acceptables – l’indice de prix du logement FHFA pour décembre a été meilleur que prévu, tandis que le S&P/Case-Shiller était conforme aux attentes – mais l’indice de confiance du Conference Board et l’enquête manufacturière de la Fed de Richmond pour février ont tous les deux été décevants.  Les rendements obligataires américains restent bas et l’indice de surprise économique Citi US est en baisse depuis maintenant huit jours consécutifs, passant d’un territoire positif (les indicateurs qui surprennent de manière positive) vers un territoire négatif (les indicateurs décevants).  (Note :  l’indice de surprise d’indicateur économique de la zone euro ne s’est pas mieux comporté, baissant six jours sur sept, mais la paire EUR/USD semble en plus étroite corrélation avec les surprises économiques américaines que les surprises économiques européennes.  Pourtant, en dépit de tout cela, la paire EUR/USD s’échange toujours dans sa fourchette récente.  Depuis le 13 février, elle a été entre 1.3650 et 1.3750 plus ou moins (le plafond était de 1.3773).  Cela suggère que le marché est à la recherche de nouveaux thèmes pour établir des nouvelles fourchettes.  Je suppose que le nouveau thème arrivera lorsque le climat se réchauffera et que les indicateurs américains deviendront plus fiables.  Ensuite, en supposant qu’ils commencent à s’améliorer, l’USD devrait augmenter.

  • L’or a continué son ascension.  Apparemment il profite des problèmes de Bitcoin.
  • L’évènement principal pendant la journée européenne aujourd’hui sera la deuxième prévision du PIB du RU pour le 4e Trim.  La prévision initiale était de +0.7% en glissement trimestriel.  En Allemagne, l’indice de confiance consommateur Gfk pour mars est prévu inchangé à 8.2.  En Suède, les ventes au détail sont prévues en augmentation de +0.5% en glissement mensuel en janvier comparé à -0.8% en glissement mensuel en décembre et la Riksbank publie le compte rendu de sa dernière réunion de politique monétaire.  En Norvège, le taux de chômage AKU pour décembre est prévu inchangé à 3.5%.
  • Aux Etats-Unis les ventes de nouveaux logements sont prévues en baisse de 3.4% en glissement mensuel en janvier, un taux de baisse plus lent comparé à -7.0% en glissement mensuel en décembre.
  • Nous avons quatre conférenciers prévus pour mercredi.  Carlos Costa, le membre du conseil d’administration de la BCE, qui fera deux discours pendant la journée, tandis que Ben Broadbent, membre du Comité de la Politique Monétaire de la Banque d’Angleterre et Yves Mersch, membre du conseil exécutif de la BCE feront aussi un discours.  Aux Etats-Unis, Éric Risengren, le président de la Fed de Boston fera un discours sur la perspective économique.

EUR/USD

  • La paire EUR/USD n’a pas réussi, pour le troisième mois consécutif, à dépasser la barrière de 1.3770 (R1) et a baissé après avoir rencontré de la résistance proche de cette barre.  Une rupture au-dessus de ce plafond est nécessaire pour signaler la poursuite de la tendance haussière à court-terme.  D’autre part, une chute nette en-dessous du support de 1.3700 (S1) pourrait déclencher de nouvelles extensions baissières.  Je reste neutre sur la paire de devise puisque le prix n’a pas réussi à dépasser le plafond mentionné plus haut mais reste bien soutenu par la moyenne mobile des 50 périodes.
  • Support : 1.3700 (S1), 1.3650 (S2), 1.3560 (S3)
  • Résistance : 1.3770 (R1), 1.3810 (R2), 1.3893 (R3)

Le gaz naturel en chute libre

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Gaz Naturel Mars 2014

Le gaz naturel a eu une journée étrange, d’abord, avec le contrat qui expire en mars augmentant de près de 4% pour ensuite chuter de près de 15% après que le service météorologique national des Etats-Unis ait prévu un temps plus chaud que prévu dans le Midwest à partir du 6 mars.  Une fin au temps exceptionnellement froid pourrait aussi signaler la fin des statistiques économiques américaines décevantes.  S’il y a eu une demande latente – par exemple, si les individus ont attendu avant d’acheter une maison ou une voiture ou une nouvelle paire de chaussures ou autre chose parce qu’il faisait trop froid pour sortir – alors il est fort possible que l’activité économique se réveille pendant mars/avril et que les statistiques économiques s’inversent.  Cela aidera probablement à soutenir le dollar.

Dans tous les cas, la pression sur le gaz naturel a été imminente, La matière première a chuté de près de 15% à 5.339 soutenu par le le niveau de support de 5.30 qui correspond également au 61.8% de retracement du Fibonacci. Le RSI nous montre aussi que le gaz naturel est survendu mais proche du niveau critique 30. Un rebond potentiel, testerait le prochain niveau de résistance à 5.52 (50% de Fibonacci).

L’argent repart à la hausse

Publié le Mis à jour le

Silver_Intraday_24Feb2014

L’or et l’argent ont rebondi cet après-midi, les faibles données économiques en provenance des Etats-Unis et le trouble politique en Ukraine ayant augmenté la demande pour les valeurs refuges.  Aujourd’hui, l’indice d’activité nationale de la Fed de Chicago pour janvier et l’activité manufacturière de la Fed de Dallas pour février sont aussi prévus dans la liste des indicateurs faibles pour les Etats-Unis.

L’argent a violé le niveau de 21.50 qui est le niveau de retracement de 61.8% de la baisse de 30 oct. – 3 déc. et coïncide aussi avec le niveau d’extension de 161.8% de la fourchette de trading comprise entre 18.85 et 20.50.  Actuellement le métal est en consolidation entre cette barrière clé et la résistance de 22.00 (R1) qui se situe proche du niveau d’extension de 200% de la fourchette.  Je prévois que le prix dépasse la barrière de 22.00 (R1), puisque le chemin latéral récent du métal blanc ressemble à un triangle ascendant.  Une telle rupture pourrait déclencher le niveau d’extension de 261.8% qui coïncide avec le retracement de 100% du la baisse du 30 oct. – 3 déc. à 23.00 (R2).

Support : 21.50 (S1), 21.00 (S2), 20.50 (S3)

Résistance : 22.00 (R1), 23.00 (R2), 24.15 (R3)

Aversion au risque avant les grands rendez-vous en Europe

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La situation dans son ensemble

  • La version finale du communiqué de presse des G20 a été beaucoup plus sensible aux plaintes des pays émergents que la version draft.  Il stipulait que la politique monétaire dans les pays développés « devrait se normaliser en temps voulu » et mentionnait la possibilité d’aborder les pressions déflationnistes et inflationnistes.  On pouvait aussi y lire le langage utilisé avant la réunion à propos de la politique monétaire comme étant « calibrée et communiquée soigneusement » dans un contexte d’échange d’information continu », il y avait aussi le fait qu’il devrait prendre en compte les effets de l’économie mondiale » et que les pays continueront à coopérer sur la gestion des effets de débordements vers d’autres pays ».   Ceci étaient des concessions faites aux pays émergents qui devraient faire des alliés car celles-ci reconnaissent que les politiques monétaires des pays développés ont un effet sur les pays émergents.  Toutefois, il n’est pas certain que cela impacte réellement la politique monétaire.  Le communiqué stipulait aussi que la « première réponse » des G20 aux transitions politiques » est de renforcer et de raffiner davantage nos cadres politiques financiers, structuraux et macro-économique domestique.  La flexibilité des taux de change peut aussi faciliter l’ajustement de nos économies ».  En d’autres termes, chaque pays doit se comporter de manière responsable – c’était le ton adopté par les pays industriels avant la réunion.
  • Le dollar s’est renforcé face à la plupart des devises la semaine dernière, et  le plus face au SEK, CAD et NZD.  Le CHF et l’EUR ont été les seules devises du G10 à vraiment se renforcer face au dollar.  Les fluctuations des devises des Pays Emergents ont été mitigées, avec le dollar se renforçant face à la plupart des devises – KRW, RUB et ZAR étant les grands perdants – mais le BRL a réussi une hausse importante après que le Brésil ait annoncé que l’investissement étranger a été plus important que prévu et le gouvernement s’est engagé à réduire les dépenses. Le CZK et LVL se sont aussi renforcées quelque peu.
  • Toutefois, ce matin le dollar a été plus bas.  Il a gagné du terrain face au AUD et NZD suite à la baisse des prix du minerai de fer, mais a baissé face à toutes les autres devises du G10.  Cela pourrait être une conséquence, même si elle est éloignée, du ralentissement de la réduction par la Fed des rachats obligataires en réponse à l’impact sur les pays émergents, tel que stipulé dans le communiqué du G20.  Personnellement, je me demande vraiment si cela est possible, mais au moins la possibilité existe.  L’EUR s’est renforcé face au dollar mais a été plus faible par rapport aux croisés, après que le président de la BCE, Draghi ait répété son souhait de prendre des mesures si la déflation s’empare de l’Europe.  Le yen a augmenté alors que la plupart des bourses asiatiques ont baissé.
  • Les évènements principaux sur le calendrier d’aujourd’hui sont l’enquête Ifo allemande pour février et l’IPC définitif de la zone euro pour janvier.  L’indice d’évaluation actuelle Ifo est prévu à la hausse à 112.8 comparé à 112.4 tandis que l’indice des attentes est prévu à la baisse à 108.0. Le mois dernier, les deux indices étaient plus élevés que prévu mais l’euro n’a pas répondu à cette donnée positive.  Une réaction similaire, cette fois-ci, indiquerait que l’attention du marché est vers les données de l’inflation de la zone euro, qui seront publiées dans une heure.  Ce chiffre préparera le terrain pour la politique de la BCE pendant sa réunion du 6 mars.  Jeudi, nous aurons l’indice préliminaire IPC allemand pour février, suivi par l’indice IPC préliminaire de la zone euro pour février vendredi.
  • Aux Etats-Unis, l’indice d’activité nationale de la Fed de Chicago pour janvier, et l’enquête manufacturière de la Fed de Dallas pour février seront publiés.  Aucune prévision n’est disponible pour ces chiffres.
  • Un conférencier est prévu lundi.  L’ancien président de la Réserve Fédérale, Alan Greenspan fera un discours.

EUR/USD

EURUSD_24Feb2014

  • La paire EUR/USD a été à la hausse vendredi, mais reste toujours en-dessous du plafond précédent de 1.3770 (R1).  Je prévois que la vague haussière continue et défie la résistance de 1.3810 (R2) proche de la frontière haute du canal  haussier.

La structure du canal reste intacte et tant que le taux reste entre les bornes, je considère que la situation à court-terme est positive.  Pour les aspects négatifs, seule une rupture en-dessous de la frontière inférieure du canal et de la barrière de 1.3700 (S1) serait une raison pour reconsidérer notre analyse.

  • Support : 1.3700 (S1), 1.3650 (S2), 1.3560 (S3)
  • Résistance : 1.3770 (R1), 1.3810 (R2), 1.3893 (R3)

EUR/JPY

EURJPY_24Feb2014

  • La paire EUR/JPY a rebondi à la ligne de cou de la formation possible « tête et épaules inversée », mais n’a pas réussi à dépasser la résistance de 141.25 (R1).  Comme stipulé dans les commentaires précédents, une rupture au-dessus de cette résistance est nécessaire pour confirmer la formation inverse et que la baisse du 27 décembre est terminée.  Une violation de la résistance de 141.25 (R1) pourrait avoir des implications haussières et déclencher d’autres extensions vers la barrière de 144.35 (R3) qui coïncide avec le niveau d’extension Fibonacci de 161.8% de la vague baissière du 29 janv. – 4 fév.  Toutefois, la divergence négative entre le MACD et le prix est inquiétante et une chute en-dessous de 139.15 (S1) signalera probablement que la formation inverse mentionnée plus haut n’était pas aussi valide qu’on le pensait et pourrait rendre la tendance négative une nouvelle fois.
  • Support : 139.15 (S1), 137.55 (S2), 136.20 (S3)
  • Résistance : 141.25 (R1), 142.85 (R2), 144.35 (R3)

EUR/GBP

EURGBP_24Feb2014

  • La paire EUR/GBP a  été à la hausse et se consolide en ce moment proche de 0.8260 (R1) et de la moyenne mobile des 200 périodes.  Une autre reprise défierait la validité de la ligne de tendance baissière à long-terme.  L’oscillateur MACD se situe au-dessus de ses lignes nulle et de target, confirmant le récent rythme haussier  du prix.  Néanmoins, tant que la ligne de tendance et l’obstacle de 0.8335 (R2) n’est pas cassée, je considère toute avancée à court-terme comme une vague corrective du chemin descendant à long-terme.
  • Support : 0.8215 (S1), 0.8167 (S2), 0.8080 (S3)
  • Résistance : 0.8260 (R1), 0.8335 (R2), 0.8390 (R3)

Or :

XAUUSD_24Feb2014

  • L’or reste entre le support de 1310 (S1) et la résistance de 1332 (R1).  Une violation claire à 1332 (R1) pourrait signaler la poursuite du chemin haussier.  D’autre part, une rupture en-dessous du support de 1310 (S1) pourrait déclencher une vague corrective, peut-être vers le prochain obstacle de 1290 (S2).  Sur le graphique journalier, le métal précieux a rencontré de la résistance au niveau de la moyenne mobile des 200 périodes, avant de baisser, ainsi il devra dépasser cet obstacle, qui coïncide avec la barrière de 1332 (R1), avant de prolonger la tendance haussière.
  • Support : 1310 (S1), 1290 (S2), 1270 (S3)
  • Résistance : 1332 (R1), 1360 (R2), 1376 (R3)

Pétrole

CLJ4_24Feb2014

  • Le WTI se consolide en-dessous de la barrière de résistance de 103.25 (R1).  Une violation claire à la hausse au-dessus de ce niveau pourrait défier le prochain obstacle à 104.35 (R2).  Si on considère la fin de la formation à double fond sur le graphique journalier, je prévois que le chemin haussier continue.  La tendance du WTI reste positive car il forme des hauts et des bas plus élevés au-dessus des deux moyennes mobiles et de la ligne de tendance haussière bleue.
  • Support : 100.75 (S1), 98.85 (S2), 96.50 (S3)
  • Résistance : 103.25 (R1), 104.35 (R2), 108.15 (R3)

L’Aussie-Yen semble rester en consolidation

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Le dollar a été mitigé face aux autres devises du G10 ce jeudi matin en Europe.  Il a été plus élevé face aux NOK, SEK, CHF et EUR et il s’est déprécié face au NZD et AUD.  Il a été virtuellement inchangé face au JPY et au CAD.

L’AUD et le NZD ont récupéré une partie des pertes qu’ils ont subies la veille après que le PMI manufacturier de la HSBC en Chine ait chuté encore plus en février, n’atteignant pas les prévisions d’un chiffre inchangé. Je crois que ces devises liées aux matières premières vont continuer à baisser puisqu’elles sont liées aux données chinoises qui montrent encore que l’économie du pays reste faible.

 

AUDJPY

Aujourd’hui, nous avons le PMI du secteur des services et manufacturier pour février pour la France, l’Allemagne et la zone euro dans son ensemble.  Les chiffres des PMI ont été pires que prévu, avec la seule exception étant le chiffre du secteur des services allemand.  La paire EUR/USD a baissé suite aux données et a trouvé un support temporaire proche de la barrière de 1.3700 pour ensuite la dépasser.

La paire AUD/JPY semble rester en consolidation entre le support de 91.05 (S1) et la résistance à 92.96 (R1).  Les deux atteintes à la frontière haute et les deux atteintes à la frontière basse indiquent que la paire ne crée aucune tendance pour l’instant et nous devrions attendre qu’elle sorte de la fourchette pour voir quelle direction elle va prendre.  Toutefois, le scénario négatif semble plus probable d’un point de vue technique et fondamental, puisque les deux études de rythme ont formé des plafonds plus bas tandis que les plafonds de prix sont égaux.  L’oscillateur MACD se situe aussi en-dessous de ses lignes de cible et neutre, indiquant un rythme baissier pour l’instant.

  • Support : 91.05 (S1), 89.80 (S2), 88.25 (S3)
  • Résistance : 92.96 (R1), 94.05 (R2), 96.65 (R3)

Attention l’euro fort revient !

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Attention l’euro fort revient

Source Emmanuel Cugny, Le cercle des économistes

Retour en force.

La monnaie unique occupe le devant de la scène depuis plusieurs semaines car elle atteint plus haut depuis 2 ans. Certains y voient un motif d’inquiétude. Enjeu tout aussi politique qu’économique, l’euro réapparait régulièrement comme le doudou des politiques en mal d’inspiration stratégique. Certes, un euro à 1,37 / 1,38 dollar ne contribue pas au redressement productif de la France. Faut-il pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain ? L’importance du sujet mérite une réponse plus mesurée.

Appréciation.

Si la monnaie unique s’apprécie – ce qui peut paraître étonnant, pour ne pas dire paradoxal, alors que nous ne sommes pas encore sortis réellement de la crise – c’est à cause des autres monnaies de référence qui, elles, se déprécient : le dollar, affaibli par les tensions budgétaires aux Etats-Unis ; le yen japonais et le yuan chinois, volontairement sous-évalués par les autorités locales pour favoriser les exportations. Maintenant, il faut s’entendre sur ce que l’on présente comme le niveau « élevé » de la devise européenne. On est en ce moment à 1,38 pour un dollar. En 1999, l’euro a été introduit à 1,17 ; en 2000 il est tombé à 80 cents, avant d’atteindre son plus haut historique d’1,60 en juillet 2008. On est donc aujourd’hui pratiquement au milieu. Est-ce élevé ou pas ? Il est communément admis que la bonne valeur qui ne nous pénalise pas sur la scène internationale est d’environ 1,20 / 1.24 dollar maximum.

Inégalité de traitement.

Les situations sont différentes selon les pays. Le seuil de résistance est inhérent à chacun. Si les exportations françaises souffrent d’un euro à partir d’1,24 dollar, le seuil de tolérance est d’1,80 pour les Allemands et 1,17 pour les italiens. Cela dépend de la compétitivité de chacun des pays concerné, notamment en matière de coût du travail. Plus les charges sont élevées, plus notre seuil de résistance est faible. Moins lourdes sont les charges, mieux nous résistons. En réalité, pour que tous les pays de la zone euro soient égaux devant la monnaie unique, il faudrait harmoniser les politiques fiscales. On en est bien loin.

Ne nous trompons pas de débat.

Faut-il rejeter la responsabilité sur Bruxelles ? La vraie austérité est celle créée par les Etats eux-mêmes qui ne savent pas réduire leurs dépenses publiques pour permettre une vraie baisse de charges des entreprises. Oui l’euro est plus fort qu’il ne le fut, et le sera peut-être encore un peu plus à l’avenir, mais cessons d’en faire l’objet de tous nos maux. Aux Etats de prendre leurs responsabilités en étant moins dépensiers ou en dépensant plus… efficacement.

source  Emmanuel Cugny, Le cercle des économistes. Texte original http://www.lecercledeseconomistes.asso.fr/attention-l-euro-fort-revient?lang=fr

Webinaire – Quelles sont les stratégies à mettre en place pour optimiser votre trading?

Publié le

Le forex est un marché passionnant même s’il semble parfois compliqué. easy-forex parle votre langue et nous pouvons vous aider à apprendre et à comprendre le forex en toute simplicité. Participez à notre webinaire gratuit

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Comprendre Abenomics

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Les Abenomics : de quoi s’agit-il?

Vous avez probablement entendu parler de la fameuse politique économique au Japon qui est censée stabliser l’économie japonaise et sortir le pays d’une période de deux siècles de déflation, Mais de quoi s’agit-il?

Abenomics
Abenomics

Steve Glod, Gestionnaire du fonds d’investissement BL-Equities Japan, nous explique quel sera l’impact potentiel de cette politiques et quelles sont ses limites. Vous trouverez l’article entier ici.

 

Lors que le S&P 500 et le Dax allemand touchent des records historiques, le Cac 40 recule

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« La Bourse de Paris débute cette nouvelle semaine en baisse alors que les publications trimestrielles -décevantes jusque-là pour plus de la moitié des entreprises du Cac 40- vont se poursuivre. Les décisions de politique monétaire des banques centrales américaine et japonaise sont également attendues de pied ferme. A la clôture, l’indice vedette parisien recule de 0,48% à 4.251,61 points. Le S&P 500 et le Dax 30 ont signé un nouveau record historique. »

Lire l’article entier sur Les Echos

Du côté des devises, l’euro dollar a commencé la semaine en baissant jusqu’à 1.3775 avant de rebondir de nouveau  au delà de 1.3800 USD pour un euro. Aux Etats Unis, les ventes de logements (pending home sales) se sont contractées de 5.6% alors que les analystes anticipaient une faible hausse de 0.1%.

Graphique EUR/USD 10 min

Graphique EUR/USD 10 min
Graphique EUR/USD 10 min

Le Forexiste

(IEPU) Index of Economic Policy Uncertainty

Publié le Mis à jour le

Un nouvel indicateur mesurant l’incertitude dans la politique économique aux US.

Depuis 2008 et jusqu’aujourd’hui, l’incertitude politique aux Etats Unis s’est accrue significativement. Récemment, elle atteint plus du double que les 28 dernières années. Le ralentissement de la croissance économique est dû en partie à d’interminables  disputes sur les dépenses publiques au Senat, et par le fait l’incertitude sur la politique économique augmente.

Des économistes de Stanford et de l’Université de Chicago ont donc cherché à mesurer cette incertitude. Scott Baker, Nicholas Bloom et Steven Davis se sont donc penché sur la question durant les deux dernières années. Ils ont mis au point un algorithme basé sur 3 facteurs afin de créer un indicateur mesurant l’incertitude dans la politique économique[i] .

Ils ont conclu entre 1985 et 2007 que, l’incertitude évoluait dans des limites étroites et souvent prévisibles. Ils constatent que l’indice s’élève lors des conflits et élections présidentielles, puis se contracte de nouveau.

1

Source : http://www.policyuncertainty.com/media/BakerBloomDavis.pdf

Les pics d’insécurité sont atteints lors des événements tels que la faillite de Lehman Brothers, les attaques terroristes du 11 septembre et le premier rejet du programme de soutient du secteur financier (TARP).

2

On observe également une forte corrélation entre l’indice de la peur VIX et le nouvel indice.

Source : Mia Saina par Bloomberg

L’indice est élaboré sur la base de trois facteurs principaux :

–          la couverture médiatique

–          le nombre d’allègements fiscaux qui expirent dans un proche avenir

–          les divergences dans les estimations des experts

Les résultats montrent qu’à l’heure actuelle l’indicateur montre des signes avant coureur  d’une crise à venir, sans pour atteindre celles de l’été 2011, lorsque le débat sur la levée du plafond de la dette coïncidait avec la crise de la dette européenne.

Le rapport indique que depuis 2008, le niveau moyen de l’incertitude politique est environ deux fois plus élevé que pour les 23 dernières années.

Ce nouvel outil de mesure pourrait-il nous donner des indices viables sur les prochains mouvements du marché ?

De toute évidence la prudence est à l’honneur, toutefois, il semblerait que l’IEPU retourne sur les bancs d’essais pendant les débats entre Démocrates et Républicains pour tester de nouveau sa crédibilité.

La question qui se pose des indicateurs est équivalente à celle des sondages, quand les outils de mesure se mettent à influencer la masse, l’opinion, alors quel sera l’indicateur qui mesurera les impacts de ce précédent indicateur? Une mise en Abyme qui ne vise qu’à détériorer la justesse de la mesure.

Afin d’en savoir plus sur l’indice, veuillez visiter http://www.policyuncertainty.com/


La question sur le relèvement du plafond de la dette a été repoussé pour le mois de Février

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La question sur le relèvement du plafond de la dette a été repoussé pour le mois de Février.

Par conséquent, la prochaine action  de la FED au sujet de sa politique d’assouplissement quantitatif et la sortie partielle de cette politique accommodante, n’est pas envisageable pour le moment. Il se peut qu’une decision soit prise quant à un rachat de titres à la baisse en Fevrier-mars.

Pour le moment on observe un regain d’appétit pour le risque ainsi que des transactions vers des actifs plus risqués au détriment du dollar américain.

EUR USD 1h

 

EUR USD 4h

Dagong met la pression sur le dollar

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L’agence de notation chinoise Dagong abaisse la note de rating des Etats Unis, après que Fitch  a déjà placée la dette souveraine  de la première économie mondiale sous surveillance négative. Le résultat – l’USD plonge.

De plus, une autre agence de notation, Standard & Poor’s, a annoncé que « le shutdown avait amputé de 0.6% le taux de croissance annualisé  du PIB au quatrième trimestre » – un manque à gagner de 24 milliards de dollar US.

EUR/USD 1Heure

Le billet vert sous pression
Le billet vert sous pression

USD/JPY 5 minutes

La monnaie internationale cède du terrain contre la majorité des principales devises
La monnaie internationale cède du terrain contre la majorité des principales devises

USD/CAD 5 minutes

USD CAD 5 min

Impasse politique aux Etats Unis. Que faire: acheter ou vendre ?

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Pas de NFP (Non Farm Payrolls) annoncé vendredi dernier aux Etats Unis.

C’est très exactement le 18ième arrêt de gouvernement dans l’histoire américaine, les investisseurs se demandent s’ils doivent réduire leur exposition en actions et matières premières.

Les risques devant les Etats Unis

Avec la fermeture de certaines agences gouvernementales, l’économie tourne au ralenti avec un retardement dans la publication des statistiques. Le 17 octobre nous saurons effectivement s’il s’agit d’un évènement historique dans l’histoire américaine. Le gouvernement américain pourrait se trouver en défaut de payement de ses intérêts si une décision n’est pas prise à propos du relèvement du plafond de la dette.

Des inquiétudes concernant le « government shutdown » sont très présentes et pourrait avoir un impact négatif sur l’économie américaine ainsi que sur l’accord du plafond de la dette.

Opportunités de trading

Le  graphique ci-dessous illustre qu’en générale, le marché boursier à tendance à hésiter avant et pendant les trois premiers jours après un arrêt du gouvernement. Suite à cela, le marché boursier repart à la hausse au cours des trois mois suivants. Il convient de noter que le graphique démontre la performance moyenne du S&P 500 et qu’à la suite des 17 derniers arrêts, le marché boursier se redresse durant les 60 jours après un arrêt de 10 des 17 occasions (58,8% des arrêts précédents) avec une fermeture moyenne pendant 6,4 jours calendriers.

Graphique 1 : La performance du S&P 500 après la réouverture du gouvernement

La performance du S&P 500 après la réouverture du gouvernement

Source : Government Shutdown: Time To Buy Or Sell Stocks?

Graphique 2 : Performances historiques lors de fermetures précédentes

2

Source : Horan

Guggenheim Partners, montre que la performance des différentes classes d’actifs au cours de la période de fermeture et la période de 10 jours suivant la fin de l’arrêt.

Graphique 3 : Performance moyenne d’actifs sélectionnés pendant les fermetures de gouvernement de 1983 à présent

3

Source : Guggenheim Partners

On voit bien que le marché se caractérise par une hésitation pendant la fermeture, où les perdant son l’indice large américain – le S&P 500 et le Dollar US, alors que l’or et les matières premières sont à la hausse. Après la réouverture, on observe clairement un regain de confiance du côté des marchés boursiers et du greenback, alors que l’or, valeur refuge par excellence, les matières premières et le rendement des bons de trésor de 10 ans plongent.

D’après David Templeton, le marché n’aime pas l’incertitude et cet arrêt est en train d’en créer. Cependant, lorsqu’une solution est finalement trouvée, les investisseurs se repositionneraient de nouveau en se basant sur les vrais fondamentaux. À l’heure actuelle, les fondamentaux des entreprises et de l’économie n’ont pas été impactées négativement, mais si l’arrêt se prolonge en semaines comme la fermeture en 1998, une histoire différente pourraient se dérouler.

La reprise du travail le gouvernement US pourrait être une bonne opportunité à l’achat de l’indice large américain S&P 500, cependant il faut être prudent avant qu’un accord sur le relèvement du plafond de la dette soit trouvé le 17 Octobre.

Le Forexiste

Est-il devenu impossible de trader le yen japonais? merci à @Forexfr

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La rédaction de Forex.fr a publié cet article dans la tribune.fr. le Forexiste a trouvé très pertinent de le partager en cette période cacophonique américaine:

Article partenaire – Forex.fr | 03/10/2013, 15:35

Vous l’avez certainement remarqué, depuis quelques séances, il est devenu très difficile de trader le yen japonais. Les paires de devises en JPY connaissent une évolution erratique et, même en intraday, il devient presque impossible de pouvoir déceler une tendance et de passer des ordres, à moins de trader grâce au scalping et donc de repérer des signaux pour se placer sur le très court terme.

Trois facteurs principaux semblent expliquer ce regain de volatilité sur les paires en JPY, principalement l’EURJPY et l’USDJPY.

# Le plan de relance japonais

Depuis la fin de semaine dernière, des rumeurs couraient sur le marché des changes concernant un plan massif du gouvernement japonais pour pallier les effets négatifs de la hausse de la TVA à 8%. Effectivement, ce plan, d’un montant de 5000 milliards de yens, a été annoncé officiellement en début de semaine. Bien qu’il constitue une bonne nouvelle pour l’économie japonaise, ce plan n’a manifestement pas séduit les cambistes qui s’inquiètent à propos de l’endettement public du pays qui a récemment franchi la barre des 200% du PIB.

# Une incertitude sur la qualité de la signature du Japon

Lié directement aux mesures nombreuses et coûteuses annoncés depuis l’an dernier par le gouvernement et la banque centrale japonaise pour sortir de quinze ans de déflation, la question du déficit japonais et donc de la qualité de la signature du pays. L’atout principal du Japon, c’est que sa dette est détenue à 90% par des résidents, ce qui signifie que le pays est moins exposé à la spéculation. Cependant, cela n’empêche pas les sueurs froides. En fin de semaine dernière, le comité japonais sur la réforme des retraites a ainsi appelé les gestionnaires de compte à diversifier leurs investissements et non pas seulement à acheter des bons du Trésor japonais. Bien que cette annonce n’a rien à voir avec une quelconque inquiétude concernant la dette publique du pays, il n’en demeure pas moins que le marché des changes s’est affolée dans la foulée.

Cet affolement est révélateur d’une inquiétude profonde des investisseurs quant à la soutenabilité de la dette du Japon. Si le pays parvient à sortir de la déflation, l’économie ne sera pas pour autant sur de bons rails car il faudra alors s’attaquer à un endettement astronomique. Tout cela pèse sur le taux de change du yen.

# Les déboires politiques à Washington

A cela se s’est ajoutée la fermeture partielle de l’administration fédérale américain du fait d’un conflit politique entre le Congrès et la Maison Blanche sur le relèvement du plafond de la dette. Le marché des changes n’a pas su comment réagir et pour l’instant, ces mésaventures semblent pénaliser le dollar américain. On le voit face à l’euro ou encore à la livre sterling. Mais pas face au yen car les investisseurs forex considèrent que le dollar américain reste plus rentable et sûr que le yen japonais à l’heure actuelle. Dieu sait pourtant que la devise était réputée faire office de valeur refuge!

« USD/CHF : Analyse technique de la paire pour le 26 septembre 2013 par PFX » Selon professeur forex

Publié le Mis à jour le

(ProfesseurForex.com) – Retrouvez ci-dessous l’analyse technique forex USD/CHF du 26 septembre 2013 par l’équipe ProfesseurForex.com :

Supports: 0,9100-10 / 0,9050 / 0,9000
Résistances: 0,9130 / 0,9155 / 0,9200 / 0,9250 / 0,9280-85 / 0,9315 / 0,9350 / 0,9390-0,94 / 0,9450 / 0,9500

Graphique H1 :
Tendance : Neutre
-La paire oscille désormais sous les MMS50 et 100
-Les MMS50 et 100 sont confondues
-Le Stochastique 21 s’est croisé à l’achat, il prend la direction des 80
– Le RSI21 teste sa zone de neutralité à la hausse (50+)

Graphique M15 :
Tendance : Neutre

– Le Stochastique 21 entre en zone de sur-achat
– Le RSI21 oscille sur sa zone de neutralité (50)
– Les MMS50 et 100 s’orientent vers un croisement acheteur

 

Conclusion :
Il s’agit de la paire la moins volatile cette semaine, il semble réellement pertinent d’attendre la cassure d’un seuil important pour éviter de se positionner au sein du range en place depuis plusieurs jours. Nous allons surveiller l’apparition d’un nouveau point bas sur les 0,9070 afin de se positionner sur une consolidation de ce point bas en direction des 0,9050. A contrario si la paire parvient à franchir les 0,9150, elle devrait prendre la direction des 0,9200.

Copyright (c) 2013 ProfesseurForex.com. Tous droits réservés. –

Qui a volé 7 millisecondes à la FED, la banque centrale américaine ?

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le forexiste se demande pourquoi les marchés ont le droit de traderen Hight frequency trading et pas nous?

la réponse apportée par rue 89 http://www.rue89.com/2013/09/25/a-vole-7-millisecondes-a-fed-banque-centrale-americaine-246069

Il y a une semaine, mercredi 18 septembre, depuis ses bureaux fédéraux de Washington DC, à 14 heures précises, la Réserve fédérale américaine (FED) a annoncé que pour ne pas freiner la croissance américaine, elle ne réduirait pas ses programmes d’achat d’obligations (acheter des obligations, c’est donner en échange à l’économie des liquidités).

La nouvelle a surpris. Sept millisecondes après, elle atteignait les salles de trading des marchés des matières premières de Chicago, entraînant l’excitation du marché : hausse brutale des actions, des obligations, de l’or…

Normalement, personne à Chicago ne peut voir cette information pendant ces sept millisecondes. C’est juste le temps que prend le communiqué de la FED numérisé pour voyager, par fibre optique, à une vitesse proche de celle de la lumière, de Washington à Chicago, à 950 km de là…

Une info qui vaut des millions de dollars

Mais ce mercredi-là, il s’est passé une chose étrange : des mouvements importants sur le marché à terme de l’or ont commencé à être constatés 2 millièmes de secondes après 14 heures. Des traders, manifestement, avaient l’information avant les autres. Et sur ce genre de marchés, cela vaut des millions de dollars.

C’est CNBC qui a révélé l’affaire, sans donner l’explication à ce mystère. Selon la chaine, qui cite le cabinet d’études Nanex, ce sont 600 millions d’actifs qui pourraient avoir été échangés pendant ces quelques millisecondes.

Deux solutions à cette énigme :

  • soit un trader a eu un nez incroyable, un magnifique coup de bol ;
  • soit des gens ont organisé un délit d’initié « millimétré ».

« Quelqu’un a volé 7 millisecondes à la FED », titre Mother Jones. Une enquête est en cours. Sur la liste des suspects possibles, il y a les cadres de la FED impliqués dans le processus de décision. Il y a aussi les journalistes accrédités à la FED : selon la procédure habituelle, on leur a fourni le communiqué quelques minutes à l’avance. Ils ont dû le lire dans une pièce sécurisée fermée à clé et ont eu interdiction de le communiquer à l’extérieur avant 14 heures précises.

« Cluedo » du XXIe siècle

Techniquement, un tel délit d’initié serait une prouesse impressionnante. Sur Reddit, la grande plateforme de débat, la discussion fait rage. Seule hypothèse exclue : le communiqué de la FED n’a pas battu la vitesse de la lumière.

Au-delà du côté « Cluedo » du XXIe siècle, cette affaire vient rappeler combien le système financier actuel marche sur la tête. Un être humain n’a pas pu exploiter seul ces sept millisecondes : seul un robot, programmé à l’avance, a pu le faire.

Quel est l’apport à la société du « trading à haute fréquence » qui prend une importance considérable dans les investissements des banques (sans parler du gâchis que représentent tous les cerveaux enrôlés pour concevoir ces systèmes et les faire fonctionner) ? C’est l’autre mystère sur lequel il faudrait se pencher. A quand une (vraie) taxe Tobin globale sur les transactions financières pour jeter une fois pour toute du sable dans ces rouages fous ?

« N’écoutez pas les oiseux de malheur – l’Europe est sur la bonne voie ».

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Agnès Bénassy-Quéré

La recette de M. Schäuble

Vous avez sûrement remarqué la tribune du Financial Times mardi dernier du ministre des finances allemand, Wolfgang Schäuble, intitulée « N’écoutez pas les oiseux de malheur – l’Europe est sur la bonne voie ». Traduction libre de votre chroniqueuse qui a failli s’étrangler. Le ministre y affirme que la « recette » (c’est son terme) qui a si bien réussi à l’Allemagne dans les années 2000 – réformer le marché du travail tout en consolidant les finances publiques – est en train de vaincre la crise en Europe du sud. Et de citer la réduction des déficits publics et extérieurs, l’ajustement du coût du travail, le redressement des banques et les premiers signes de fin de récession.

Conclusion de Herr Minister : 1) les réformes, ça marche ; 2) il ne faut jamais désespérer, l’Europe en est la preuve. Certes. Alors pourquoi me suis-je étranglée ? Eh bien, parce que M. Schäuble aurait quand même pu mentionner les derniers chiffres du chômage : 28% en Grèce, 26% en Espagne, 17% au Portugal et à Chypre. Et encore je ne parle pas du chômage des jeunes. Peut-on parler de succès lorsque le quart de la main d’œuvre est sans emploi ? Or ce chômage est en grande partie la cause des résultats mentionnés par le Ministre : quand l’emploi diminue, la productivité grimpe et le coût du travail s’en trouve allégé ; quand le chômage augmente, la consommation s’affaisse et les importations avec. Question : faut-il nécessairement sacrifier les travailleurs sur l’autel de la compétitivité ?

Dans une contribution récente du think tank Bruegel, Zsolt Darvas et Erkki Vihriälä s’interrogent sur les conseils prodigués par le Conseil européen aux grands pays de la zone euro dans le cadre du « Semestre européen ». Ils pointent une incohérence entre le tout et les parties. Ainsi, le Conseil recommande que la zone euro dans son ensemble redresse ses finances publiques avec prudence, en s’adaptant à l’évolution de l’activité. Mais les prescriptions pays par pays sont beaucoup plus strictes : tous doivent redresser leurs comptes publics, hormis l’Allemagne qui, ayant atteint l’équilibre, doit y rester. Additionnez les recommandations pays par pays, et vous obtiendrez une politique bien plus restrictive que ce qui est demandé à la zone dans son ensemble. Même constat pour les déséquilibres extérieurs : la recommandation générale est de réduire à la fois les déficits et les excédents. Mais dans le détail, seuls les pays en déficit sont visés. L’Allemagne, premier excédent extérieur au monde (devant la Chine), n’a pas à s’ajuster. Comprenne qui pourra.

Ces incohérences ne sont pas bénignes. Comme le concluent les auteurs, toute idée de politique budgétaire à l’échelle de la zone euro est pour l’instant vide de sens. Pourquoi est-ce grave ? Parce que la prétendue recette de Wolfgang Schäuble ne fonctionnera pas sans un peu plus de demande et d’inflation là où c’est possible, en particulier chez lui, en Allemagne. Pour redresser sa compétitivité, le Sud de l’Europe doit faire baisser ses prix par rapport au Nord. Si les prix n’augmentent pas au Nord, alors il faut une inflation négative au Sud. Cela s’appelle la déflation. La compétitivité se redresse, mais la dette devient encore plus difficile à rembourser puisque les revenus diminuent en euros courants. En bon créancier, l’Allemagne devrait comprendre que la déflation n’est pas dans son intérêt.

Chronique diffusée sur France culture le 26 septembre 2013

Le dollar plonge suite au statu quo de la FED

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Statu quo de la FED (réserve fédérale américaine), pas de ralentissement du QE (assouplissement quantitatif)

Surprenant la majorité des opérateurs de marché, la Fed a gardé son statu quo au sujet de sa politique monétaire. Elle ne ralentira pas le montant mensuel du rachat de titres.

Bien que le marché de l’emploi ait montré récemment des signes d’amélioration, les membres de la FED estiment que les perspectives demeurent incertaines et ils craignent que le resserrement prématuré risque d’entraîner un ralentissement de la reprise économique.

1EUR/USD 1 Heure: L'Euro à la hausse
EUR/USD 1 Heure: L’Euro à la hausse

Alors que tout le monde anticipait hier une baisse de 10 milliards d’USD de son QE, la FED continuera d’acheter des titres à la même vitesse et gardera son plan de 85 milliards de USD mensuels.

En règle générale, l’assouplissement quantitatif (QE) a un effet négatif sur la valeur de l’USD: plus de dollars en circulation mène à une baisse de sa valeur. Par conséquent, le QE tend à affaiblir le dollar et faire monter les prix de l’or en raison des craintes d’inflation.

La stupéfaction des investisseurs a eu pour conséquence que les marchés à risque ainsi que l’Or, ont enregistré des records en hausse.

Gold 1 Heure: L'Or remonte de 75 dollars
Gold 1 Heure: L’Or remonte de 75 dollars

 

Hausse du Pétrole suite à l'annonce
Hausse du Pétrole suite à l’annonce

 

S&P 500, 1 Heure: Les marchés accueillent bine la nouvelle
S&P 500, 1 Heure: Les marchés accueillent bine la nouvelle

Bernanke n’a pas souhaité non plus se prononcer sur un éventuel calendrier sur le ralentissement des QE (tapering), tout dépendra selon lui de la reprise des emplois, la reprise des ventes dans l’immobilier  et l’observation des taux d’intérêt, alors il sera fin prêt à retirer la perfusion qu’est le QE.

Peter Dimitrov

Le métal jaune plombé par un probable ralentissement du QE aux USA

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En plus de la hausse des prix du pétrole, les spéculations d’une attaque sur la Syrie, ont fait grimper les prix de l’or à la fin du mois d’août.

Retournement de situation pour le mois de Septembre, le métal jaune a perdu plus de 50 dollars US hier et a atteint un plus bas mensuel à 1 308 dollars US par once. Le métal précieux pourrait toujours se diriger vers des nouveaux bas, alors que les investisseurs anticipent la Fed de réduire ses achats d’actifs mensuels lors de leur réunion la semaine prochaine. La tendance baissière pourrait se poursuivre si les fondamentaux des Etats Unis s’améliorent et le chômage baisse.

L’or à la baisse – Graphique 1 Heure

L'or à la baisse en attente d'un ralentissment de QE3
L’or à la baisse en attente d’un ralentissment de QE3

Le pétrole forme un triangle – Graphique 1 Heure

OIL

A ce sujet, les principales baisses d’hier peuvent être expliquées par quelques facteurs :

  • Les bons chiffres macroéconomiques américains, en l’occurrence les demandes d’allocations chômage sont arrivées bien inférieurs aux attentes des analystes, faisant allusion que le ralentissement des rachats d’actifs aux Etats Unis pourrait commencer dès septembre. Les analystes se positionnent sur une baisse de 10 milliards de dollars par mois, ramenant le programme à 75 milliards USD par mois.
  • Une contraction plus importante que prévue dans la zone Euro a renforcé le dollar US.
  • La possibilité de commencement de négociations diplomatiques au sujet du dossier syrien a détendu les tensions dans le Moyen Orient et a réduit la pression sur les prix du pétrole et de l’or.
  • Baisse de la demande indienne d’or en raison des restrictions d’importations de métal jaune imposées par le gouvernent. Nous observons une certaine temporisation avant le début de la saison des mariages en octobre où la demande est supposée exploser.

Avant de vous positionner sur le marché de l’or ou du pétrole, il serait nécessaire de suivre les développements en Syrie ainsi que la réunion du Comité de Politique Monétaire (FOMC) aux Etats Unis la semaine prochaine.

Peter Dimitrov

Nicolas Soulié

Le conflit en Syrie dictera les prix du pétrole dans les semaines à venir

Publié le Mis à jour le

Malgré la proposition russe de mettre l’arsenal chimique syrien sous contrôle international, les Etats Unis et la France restent prudents et souhaitent étudier la viabilité de cette initiative.

Prix

Ces dernières semaines, plusieurs facteurs ont contribué à la pression sur les prix du pétrole – d’abord les catalyseurs principaux tels que l’offre et la demande mais aussi la prime de risque qui varie en fonction des tensions géopolitiques.

Du côté de l’offre, après l’interruption de la production en Lybie, cette année, le Nigeria enregistre une baisse significative de plus de 7 % de sa production de pétrole et ceci reflète également sur la situation économique du pays. Suite aux protestations des Nigérians, la semaine dernière, Royal Dutch Shell a annoncé que la multinationale a commencé des négociations avec ceux dont la vie a complètement changé après le commencement de l’exploitation pétrolière au Nigéria. (OilPrice.com)

A cela s’ajoute les possibilités d’attaque militaire américaine face à la Syrie qui pourrait avoir un impact sur le brut mais aussi sur l’or. La situation actuelle dans le pays parait beaucoup plus compliquée que ce que l’on pense. Bien que la Syrie ne soit pas un grand producteur de pétrole, ses voisins le sont. Une diffusion du conflit au niveau régional, en opposant les sunnites aux chiites musulmans, pourrait entraîner alors les pays voisins et ainsi perturber la production de brut dans le moyen orient.

Les spéculations d’une attaque militaire américaine sont les raisons principales de la hausse de 5 dollars des prix du brut depuis fin Août
Les spéculations d’une attaque militaire américaine sont les raisons principales de la hausse de 5 dollars des prix du brut depuis fin Août

Rappelons que l’Arabie Saoudite supporte les rebelles Sunnites, alors que la Russie, l’Iran, le Hezbollah et l’armée Shiite libanaise sont du côté du président Syrien Bashar al-Assad. Un conflit pourrait arrêter le fonctionnement des infrastructures critiques telles que la pipeline Sumed, le détroit d’Ormuz, le Canal de Suez et des pipelines important vers la Turquie.

En plus de ces tensions géopolitiques, la production pétrolière dans d’autres régions du monde est à la baisse pour d’autres raisons. Même s’il est peu probable que la Syrie perturbe les routes de l’or noir, certains experts craignent que d’autres pays puissent le faire en représailles à d’éventuelles attaques américaines.

Peter Dimitrov

Les opportunités devant le dollar de Hong Kong

Publié le Mis à jour le

Alors qu’un grand nombre de traders préfèrent des devises majeures tels que l’EUR/USD, l’USD/JPY, GBP/USD, d’autres se tournent vers des devises exotiques qui leur offrent plus de volatilité.

Histoire du HKD

Depuis 1983, l’Autorité Monétaire de Hong Kong maintient le peg de sa devise le Hong Kong dollar contre le dollar US dans une bande étroite entre 7.7500 et 7.8500. Les taux d’intérêt du pays sont également déterminés en fonction de ceux de la FED aux Etats-Unis. De cette manière, le trading du HKD ne se différencie pas beaucoup du trading des paires du dollar américain.

USDHKD Daily LT

Malgré que certains traders ne trouvent pas d’opportunité de trading en ce qui concerne le HKD, un changement de la bande inférieure pourrait, dans ce cas-là, changer la donne. Quelques faits pourront nous aider à prendre certaines décisions de trading :

  • Hong Kong Monetary Autority (HKMA), afin de défendre le peg, doit garder son taux directeur au niveau de celui de la FED ce qui a des effets néfaste sur l’inflation (actuellement à 3.8%, en atteignant 7.9% durant l’été 2011)
  • La FED (Réserve Fédérale aux Etats Unis) garde ses taux d’intérêt proche de zéro et continue ses rachats de titres (politique monétaire connue comme l’assouplissement quantitatif) – une politique qui joue négativement sur la valeur du dollar américain. Rappelons que les économies émergentes croissent de l’ordre de 5 à 10 % par an, alors les Etats Unis continuent leur stagnation. En raison de la divérgence entre l’économie américaine et les économies émergentes, ceci pourrait provoquer une intervention des autorités monétaires à modifier les bornes.
  • Tous ces faits provoquent une bulle immobilière et une forte inflation, la HKMA devrait à plusieurs reprises intervenir afin de défendre le peg, et par conséquent, atténuer les pressions inflationnistes.
  • Par contre, en défendant le peg, le HKD se dévalue contre d’autres devises asiatiques et en sachant que les 43% des importations proviennent de la Chine, l’inflation importée en résulte.
  • Faute de changement de politique du côté des Etats Unis, l’inflation à Hong Kong pourrait provoquer des problèmes sociaux et pressions politiques.

Quels scénarios à envisager ?

  • Tout d’abord, nous considérerons que le peg resterait le même. Si l’on croît vraiment à la défense du peg, on se positionne à l’achat de L’USD/HKD lorsqu’il approche le support à 7.7500, la perte maximale serait, ainsi, de 30 à 60 pips. Afin de limiter le risque, au cas où les autorités ne défendent pas la bande inférieure, un stop loss à 100 pips en dessous du prix actuel (à 7.7440) serait prudent.
  • Dans un second scénario de plus long terme, un déplacement des bandes par les autorités vers le bas pourrait ouvrir une bonne opportunité de profit avec un stop loss plus lointain.  Une intervention de l’Autorité Monétaire de Hong Kong, en vendant des HKD, pourrait ouvrir la voie de la paire vers de nouveaux bas.

Malgré que ce soit une devise d’un pays émergeant, le Dollar de Hong Kong n’offre pas une volatilité élevée. Cependant, cela pourrait changer. En attendant un changement de politique du côté de l’autorité monétaire de Hong Kong, les traders peuvent profiter du niveau de support à 7.7500 défendu jusqu’à présent par la HKMA. Par contre, si l’inflation persiste,  les autorités pourraient perdre patience et passer à l’action. Dans ce cas là, 7.7500, pourrait être une bonne opportunité de vente.

Peter Dimitrov

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L’aussie rebondit après la baisse du taux d’intérêt en Australie

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L’aussie (AUD) rebondit en réponse à la baisse du taux directeur en Australie. La RBA (Reserve Bank of Australia) a, comme prévu, baissé son taux directeur de 2.75% à 2.50% – son plus bas historique.

 

AUDUSD Spot 30 min

La banque centrale du pays a noté qu’elle «continuera d’évaluer les perspectives et adapter les politiques en fonction des besoins ». En ce qui concerne l’économie, la RBA a noté que la croissance a été un peu inférieure à sa moyenne de la dernière année, mais avec une perspective de reprise l’année prochaine. L’inflation devrait rester conforme à l’objectif à moyen terme au cours des deux prochaines années. De nouvelles baisses sont attendues. Rappelons que le AUD s’est déprécié d’environ 15% depuis le début Avril et une dépréciation supplémentaire est possible.

Planifiez vos positions et positionnez ce que vous avez planifié

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Si Alex (voir notre atricle du 25 Juillet 2013) avait testé sa stratégie de trading jusqu’à ce qu’il en soit satisfait, et s’il avait su que même une stratégie gagnante peut parfois engendrer plusieurs pertes, il aurait peut-être été plus confiant et aurait pu tirer avantage de la bonne opportunité qui s’est présentée à lui. De la même manière, si Anna avait su que son empressement à clôturer la position était émotionnel et non rationnel, et que ce n’était certainement pas une bonne idée, elle aurait clôturé avec davantage de bénéfices. Enfin, si Mark s’en était tenu à son montant maximum de perte initial de 1 000$, il aurait pu placer trois positions perdantes au lieu d’une seule et aurait ainsi augmenté ses chances de voir l’une de ses positions engendrer des bénéfices et rebooster son compte ! On voit donc que les traders commettent des erreurs en agissant de manière émotionnelle, avec la peur et l’espoir. L’un des exemples ci-dessus vous semble familier ?

Il existe des moyens pour permettre aux traders de mettre leurs émotions de côté et d’éviter ainsi les erreurs décrites ci-dessus. Afin d’éviter de manquer des opportunités de trading, vous devez avoir une stratégie qui vous donne des signaux d’entrée et de sortie clairs lorsque plusieurs facteurs prédéfinis coïncident. Gardez à l’esprit que seules certaines positions seront gagnantes, et cela ne doit pas vous faire paniquer ou douter d’une stratégie que vous avez essayée et testée. Testez votre stratégie plusieurs fois sur un compte démo ou sur un vrai compte avec des montants peu importants, jusqu’à ce que vous soyez complètement sûr de vous. L’étape suivante consiste à entrer et sortir du marché à chaque fois que les signaux prédéfinis se déclenchent, quelle que soit la performance de vos dernières positions, et quel que soit votre « sentiment » sur ce qu’il faudrait faire. Tout trader qui réussit s’aperçoit que quelle que soit la stratégie de trading qu’il utilise, toutes les positions, qu’elles soient perdantes ou gagnantes, peuvent tourner à son avantage ou, au contraire, atteindre leur ordre stop. L’ordre-stop sert à minimiser les pertes éventuelles et doit être maintenu quoi qu’il arrive. Les niveaux de perte et de profit doivent être placés en fonction de votre stratégie de trading, et non en fonction de vos craintes ou de vos espoirs.

Un plan de trading est composé de cinq étapes simples

Plan de trading

1. Définissez votre stratégie de trading

Un trader qui réussit toujours est un trader qui a une méthode de trading bien définie. Supposer ou suivre vos émotions ne marche pas toujours. Sans méthode de trading bien définie, vous n’avez aucun moyen de savoir ce qui constitue un signal d’achat ou de vente, ni d’identifier la tendance. Décidez quelle est votre méthode, quels indicateurs techniques ou autres outils (comme par exemple la méthode des chandeliers) vous souhaitez utiliser, quels sont les signaux d’achat et de vente, et-enfin-définissez comment vous prévoyez de sortir une position, avec une prise de bénéfices et un ordre-stop en place.

2. Soyez discipliné

Une fois que vous avez défini une méthode ou un système qui vous convient, n’en changez pas. Il est important de respecter les niveaux que vous avez sélectionnés pour votre ordre-stop et votre prise de bénéfices, en prévoyant toujours un montant de profits plus important que celui que vous êtes prêt à perdre. Augmenter votre marge ou déplacer votre ordre-stop risque d’augmenter vos pertes. Votre ordre-stop doit être placé à un niveau auquel vous acceptez que le marché se retourne contre vous et auquel vous acceptez de perdre.

3. Soyez réaliste dans vos attentes

Realiste

L’objectif de tous les traders lors de leur première année de trading devrait être de simplement rester dans le jeu. Vous ne pouvez pas obtenir des bénéfices importants sans vous exposer à des risques importants et, en tant que nouveau trader, vous ne devriez pas prendre trop de risques. Rappelez-vous que vous ne devriez risquer que ce que vous êtes prêt à perdre. Par conséquent, soyez réaliste lorsque vous définissez votre ordre stop et votre prise de bénéfices.\

4. Soyez patient

Les marchés ne suivent une tendance que 20-30% du temps, et le reste du temps n’évoluent pas dans une direction précise. Cela signifie que vous devez être patient et attendre que les tendances se dessinent et vous offrent de bonnes opportunités de trading. Par exemple, si vous êtes un trader à moyen-terme, il n’y aura en général que deux ou trois bonnes opportunités de trading par semaine. Trop souvent, emportés par leur enthousiasme, les nouveaux traders veulent trader en permanence. Mais cela les entraine trop souvent à trop trader, et à le faire à un niveau également très inférieur. La patience est importante. Préparez-vous à attendre et tenez-vous à votre stratégie de trading.

5. Gérez votre argent efficacement

Ceci est un point important, et c’est ce qui explique que beaucoup de traders perdent tout l’argent de leur compte avec seulement quelques positions. Si les nouveaux traders acceptent de risquer la moitié, voire l’intégralité, de leur argent sur une seule position, les traders expérimentés limitent généralement leur risque sur une position correspondant à 1-5% de leur portefeuille. Si l’on applique cette règle à nous-même, pour chaque 5 000$ dont nous disposons sur notre compte de trading, on ne peut risquer que 50-250$ sur une position. Si vous avez un petit compte de trading, n’ouvrez que de petites positions, ou augmentez votre compte afin de pouvoir prendre les positions que de la taille que vous souhaitez.

En résumé:

Et n’oubliez pas – planifiez vos positions et positionnez ce que vous avez planifié. Toujours !

Trading et émotions – Peur et espoir

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Il va sans dire que comprendre la nature du marché du forex, savoir comment appliquer les analyses techniques et fondamentales, et être capable d’évaluer la direction d’une tendance, sont des compétences essentielles que chaque
trader devrait posséder. Néanmoins, l’un des aspects les plus importants mais très souvent négligés du trading est l’aspect émotionnel. Les traders qui réussissent le mieux sont ceux qui ont conscience de leurs émotions lorsqu’ils tradent, et qui ont appris à les contrôler afin de prendre des décisions rationnelles plutôt qu’émotionnelles.

Peur et espoir

Les deux émotions qui peuvent causer le plus de dégâts sont la peur et l’espoir. La peur, qui augmente généralement lorsque les traders réalisent des bénéfices, peut les faire douter de la probabilité d’atteindre le montant qu’ils désirent atteindre et peut les pousser à retirer leurs positions trop tôt, réalisant ainsi des bénéfices plus restreints que ceux initialement prévus. Elle peut aussi les empêcher de tirer profit d’une bonne opportunité de trading. L’espoir, qui augmente en cas de positions perdantes, peut pousser le trader à conserver des mauvaises positions beaucoup trop longtemps.

Les petits bénéfices et les pertes importantes sont les dernières choses que l’on a envie de voir sur nos comptes de trading, alors pourquoi agit-on ainsi ? Si vous vous sentez concerné par ce que vous venez de lire sur les émotions dans le trading, prenez connaissance des exemples ci-dessous qui montrent comment les émotions peuvent conduire à de mauvaises décisions de trading et qui proposent des solutions à ce problème.

Alex
Les deux dernières positions d’Alex ont clôturé avec une perte, et cela le préoccupe. Il a peur que sa prochaine position résulte également en pertes. A cause de cette crainte de pertes, il retarde la prise de nouvelles positions alors que sa méthodologie lui conseille de le faire, et attend une confirmation supplémentaire que son idée est bonne, et cela est alors trop tard. Son hésitation lui a fait manquer une très bonne opportunité d’entrée.

Anna
Anna ouvre une position avec un objectif de bénéfice de 1 000$ et la position est gagnante. Elle passe de 200$ à 550$ puis à 750$, et Ana continue d’attendre pour atteindre son objectif de 1 000$. Les cours n’évoluant généralement pas de manière linéaire, le cours se retourne de manière temporaire, portant sa position subitement à 200$. Lorsqu’Anna voit ses bénéfices chuter, elle commence à avoir peur de tout perdre et de n’avoir aucun bénéfice, et sa crainte s’intensifie lorsque ses bénéfices tombent à 50$. Elle clôture sa position au moment où elle voit qu’elle est remontée à 200$. La peur la pousse à prendre un bénéfice bien moins important que celui qu’elle avait initialement prévu. Dans cet exemple, si elle avait attendu 10 minutes de plus, le cours aurait continué d’évoluer en sa faveur et elle aurait pu atteindre son objectif de 1 000$.

Mark
Mark repère une opportunité et ouvre une position, mais elle se retourne rapidement contre lui. Il n’avait pas prévu de perdre sa marge si rapidement et décide donc d’attendre un peu, en espérant que le marché va finir par lui être favorable. Il voit sa perte passer de 100$ à 400$ puis à 850$ en seulement quelques minutes, approchant de sa marge de 1 000$, et, ne voulant pas essuyer cette perte, il augmente rapidement sa marge à 2 000$. Il pense que s’il garde son ordre-stop à une bonne distance, le cours va vite se retourner, lui permettant ainsi de clôturer sa position à zéro. Après quelques instants, sa perte revient à 300$ puis à 150$, et il continue à patienter, espérant pouvoir revenir à zéro. Malheureusement, le marché se retourne contre lui et sa perte passe à 450$ puis à 900$. A ce moment-là, l’espoir d’éviter toute perte guide entièrement ses décisions de trading, et il pense reculer son ordre-stop encore davantage afin que le marché ne l’évince pas, ou laisser sa position ouverte en espérant revenir au moins à un niveau de perte raisonnable. Ce qui était supposé être une position d’une journée se transforme en une position de plusieurs jours, et pourrait même devenir une stratégie « acheter et conserver » à long terme, Mark étant incapable d’identifier le bon moment pour clôturer sa position. Après un long moment d’attente et d’espoir, il clôture sa position avec une perte de 3 000$ puisqu’il a investi encore plus d’argent dans sa marge dans l’espoir de sauver sa position.

It`s all about the QE

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L’USD/JPY s’est retourné de sa tendance haussière d’une période de 8 mois. Cette inversion intervient Après l’annonce d’un des membres de la BoJ (Banque du Japon) lors de la dernière réunion du 21 au 22 mai. Cette annonce concernait la décision de limiter la durée de son programme monétaire (l’assouplissement quantitatif) à environ 2 ans et ensuite le surveiller d’une manière flexible.

Au même moment outre atlantique, à la même période, le président de la Réserve fédérale (Fed) Ben Bernanke annonçait que « si les perspectives d’emploi aux Etats-Unis s’améliorent, la Fed pourrait réduire son programme d’achat d’actifs connu sous le nom d’assouplissement quantitatif (QE) ». Certains analystes pensent que la banque centrale est sur le point de réduire sa politique monétaire, non seulement en raison des meilleurs données économiques, mais parce que le coût lié au programme reste trop élevé à supporter.

USDJPY Daily

93.70 pourrait être un niveau important, non seulement parce qu’il correspond au 38,2% de Fibonacci et à la moyenne mobile exponentielle (EMA) de 150 jours, mais aussi parce que la paire est survendue.

Le marché attend un autre signal fort et les réunions à venir cette semaine resteront probablement le centre de l’attention: le FOMC (Comité fédéral de politique monétaire) aux Etats-Unis aujourd’hui et le gouverneur de la BOJ Kuroda fera sa conférence de presse ce vendredi.

Tout signe de changement de politique monétaire par les banques centrales peut dévoiler la direction de la paire pour les semaines à venir. Les acteurs du marché vont analyser leurs discours et si les banques centrales font l’allusion sur un potentiel ralentissement de leurs rachats d’actifs, leurs monnaies pourraient se renforcer.

Une tentative ratée du support 93.60 pourrait reprendre la tendance haussière et, par conséquent, envoyer la paire au niveau psychologique de 100. Cependant, une cassure en dessous l’EMA de 150 jours, pourrait ouvrir la voie à des niveaux inférieurs et de tester un nouveau support d’abord à 91.90 (50% de Fibonacci) et 90.60 (200 jours EMA).

Il est extrêmement difficile de prévoir quelle sera la décision de la FED et de la Banque du Japon, mais une chose est certaine – la volatilité va croitre. La stratégie idéale pour cette paire serait le Long straddle – un achat simultané d’une option CALL et une option PUT à des prix d’exercice proches et des deltas similaires. L’idéal serait d’utiliser cette stratégie avant les événements lorsque la volatilité est plus faible, donc quand la paire réagit à la décision annoncée, la volatilité pourrait dans ce cas-là augmenté ainsi que la prime de votre option.

 

L’Aussie touche-t-il le fond?

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L’économie australienne n’est certainement pas à l’abri du ralentissement économique mondial et des données chinoises récemment décevantes. Cet environnement remet le dollar australien (AUD) sous pression.

AUDUSD Daily

Depuis mi-avril, l’Aussie a perdu du terrain face au dollar américain après avoir cassé deux principaux niveaux de support, d’abord à 1,0200 puis à 0,9670, touchant 0.9460 – son plus bas niveau depuis Octobre 2010. On pouvait s’y attendre, les chartistes observent comment la paire a atteint des conditions de surachat avant de rebondir au-dessus du seuil de 30 points de l’indice RSI. Par  conséquent, les acteurs du marché sont actuellement en attente, à la recherche d’un catalyseur pour la prochaine étape.

Les Pros savent que le meilleur moment pour trader le dollar australien reste pendant la séance asiatique lors des annonces alors que les sessions européennes ou américaines, sont relativement plus risquées en raison des mouvements erratiques de la paire. Il est intéressant de noter que très souvent, les données macroéconomiques de l’Australie sont supérieures ou inférieures aux pronostiques. Rappelez-vous que ces écarts créent la volatilité et donc l’engouement.

Un scenario probable serait que le marché se mette à acheter l’AUD/USD au taux de change du marché puis attendre que le dollar australien s’apprécie tout en s’exposant à un risque conséquent. Toutefois, un trader prudent, vérifiera le calendrier économique et les données Australiennes, mais aussi américaines et chinoises avant d’agir. De plus, il combinerait sa Stratégie par l’achat d’option (call option), qui lui permettra de se protéger au cas où la paire teste à nouveau le niveau de support de long terme à 0.9300.

 

Les marchés financiers ont toujours eu besoin d’une valeur refuge: l’Euro, en est-il redevenu une?

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Il est certain que les marchés financiers ont toujours besoin d’une valeur refuge, afin que les investisseurs se protègent contre les risques. De 2002 à début 2008, ce rôle a été joué par l’euro. Par la suite, de la faillite de Lehman à l’été 2012, par le dollar, le yen et le franc suisse. D’après Patrick Artus, chef en économiste chez Natixis Banque d’investissement, actuellement, l’euro semble être redevenu la monnaie refuge en raison de quelques facteurs:

– L’atténuation des craintes que la zone euro peut éclater – Depuis Juillet 2012, avec la création de nouvelles institutions pour soutenir les pays en difficulté et les banques (ESM, OMT, Union bancaire), les marchés financiers ne mettaient plus d’énormes doutes sur la conservation de l’ensemble de la zone euro

– L’expansion monétaire massive et les problèmes budgétaires aux Etats-Unis et le Royaume-Uni – Les marchés s’inquiètent des politiques monétaires expansionnistes aux États-Unis et au Royaume-Uni et les problèmes de ces deux pays à réduire leurs déficits publics

– La détermination du gouvernement japonais d’affaiblir le yen d’après l’information divulguée par le gouvernement d’Abe au Japon. Le nouveau gouvernement japonais a montré sa volonté d’expansion monétaire et d’affaiblir le yen qui est assez crédible pour les marchés financiers

– La Banque Nationale Suisse (SNB) a déjà bloqué et certainement continuera à bloquer l’appréciation du franc suisse à un niveau de 1,20 CHF pour un euro, en se montrant prête à accumuler une considérable quantité de réserves de change, si nécessaire.

Graphique EUR/USD Daily

EURUSD Daily

Alors, il y aurait des craintes d’une forte appréciation de l’euro, ce qui serait dangereux, compte tenu de la situation économique de la zone euro. Que peut faire la BCE dans ce cas-là? Baisser les taux d’intérêt au niveau de ceux de la Fed (la réserve Fédérale aux Etats Unis) de l’ordre de 0,25%, ou d’accumuler des réserves en dollars avec une politique du genre de la SNB? Il est facile de dire que la zone euro n’a pas de politique de taux de change, mais y a-t-il un instrument raisonnable que la BCE peut utiliser pour mener une telle politique?

Quels dangers pour l’économie européenne ?

Dans une telle situation l’appréciation de l’euro, pourrait être un handicap supplémentaire pour certains pays membres de la zone euro, tels que la France, l’Espagne, l’Italie, compte tenu de ses perspectives économiques et l’état de son industrie.

Compte tenu de la faible élasticité-prix de ses exportations (0,3), l’Allemagne souffrirait beaucoup moins de l’appréciation de l’euro que les autres pays de la zone euro où l’élasticité-prix des exportations est plus importante de l’ordre de 1,1 en France et en Espagne et 0,6 en Italie. Cela signifie que ces derniers pays seront plus pénalisés par un euro fort et leurs produits destinés à l’export deviendraient moins compétitifs.

L’autre danger est que l’accumulation de la BCE des réserves de change augmenterait l’excès de liquidité mondiale et constituerait une utilisation stérile des économies de la zone euro.

Le Forexiste fait peau neuve !

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Chers lecteurs,

Vous vous en êtes aperçu le Forexiste n’est plus très actif.
Les raisons sont très simples, plus de temps à consacrer à la cause. trop de travail…

Toutefois, le forexiste ne souhaite pas mourir. En fait, le Forexiste est à la recherche de quelques plûmes capables de publier des articles de qualité.

Vous êtes intéressés ?

Voici la démarche : marquez votre nom d’utilisateur WordPress dans le commentaire de cette article ou votre email.

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merci à vous lecteurs

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