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Prudence sur le Cac40: l’indice français est toujours en difficulté autour des 5300 points

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• Une grève de longue durée prévue en Mars qui risque de paralyser l’économie hexagonale
• Un euro en hausse malgré ses dernières réactions baissières faisant suite aux propos du nouveau président de la FED, Jerome Powell
• Plusieurs indicateurs techniques signalent un retournement de la tendance du CAC40

Un appel à la grève, concernant la réforme de la SNCF, était déjà prévu pour le 22 mars et il est fort probable que sa date soit avancée. D’après Le Parisien, ceci pourrait être une des plus importantes grèves de l’histoire de la SNCF.
Les investisseurs se mettent en garde sur l’indice français et les actions françaises dû au fait de la gravité de la situation, la durée anticipée de la grève et un euro en hausse, tout cela a déjà commencé à peser sur le CAC40.

Le CAC40 est déjà en perte d’élan

Depuis sa correction de fin de Janvier, le CAC40 a repris plus de 60% de ses pertes en formant un biseau ascendant.
Alors que l’indice se portait bien tout au long de Février, l’élan haussier s’est estompé au niveau des 5368 points qui coïncide avec la moyenne mobile de 200 périodes, faisant office de résistance. Ce signal de renversement de tendance a également été accompagné par le Doji sur le graphique de 4 heures. Symbole d’indécision, ce chandelier marque, en général, un retournement de la tendance haussière et une cassure claire et nette de la ligne de tendance au niveau de 5330. Ceci pourrait ouvrir la voie vers les 5300-5310 points où se trouve la moyenne mobile de 100 périodes, dans un premier temps, et en cas de rupture à la baisse, s’orienter vers les 5270 points plus tard cette semaine.

Graphique du CAC40 Mars 18 – 4 Heures

Le CAC40 est déjà en perte d’élan

Rappelons quand même que les 5300 points représentent une zone difficile à franchir et malgré tous les signaux de renversement de tendance, la prudence est de guise.

En résumé, la tendance haussière de Février semble être stoppée et un renversement de tendance est en vue. Il est primordial de suivre les évolutions en France, les élections en Italie dans les semaines à venir, et la FED qui laisse la porte ouverte à quatre tours de vis monétaires en 2018, alors que les marchés en anticipai«First_Name»ent trois.

Graphique du CAC40 Mars 18 – 1 Heure

Depuis sa correction de fin de Janvier, le CAC40 a repris plus de 60% de ses pertes en formant un biseau ascendant.

Peter Dimitrov

Le platine nous montrera la direction de l’économie mondiale

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Techniquement survendu, le platine (XPTUSD) a atteint un bas de six ans la semaine dernière.

Historiquement, le métal industriel évolue en forte corrélation avec l’or (XAUUSD) et en general, il se vend à un prix supérieur, cependant aujourd’hui, le métal blanc souffre d’une décote significative par rapport à l’or (voir graphique une corrélation qui inquiète).

Platine vs Or: Une correlation qui inquète

Evolution des cours de l'or et du platine depuis 2012
Evolution des cours de l’or et du platine depuis 2012

 

Les deux métaux ont enregistré de mauvais résultats cette année en raison des craintes de hausse de taux d’intérêt aux Etats Unis et d’un dollar très fort. D’un côté, l’or a réussi à rebondir en récupérant une partie de ses pertes, il reste en consolidation, par contre l’évolution du prix du platine semble plus intéressante: sa baisse a été beaucoup plus prononcée et il teste actuellement un support clé à 1060-85 qui, une fois affranchi, constituerait un signe de nouvelles vagues baissières.

Est-ce un signal de détérioration des conditions économiques?

Les deux métaux, précieux et industriel, peuvent en dire beaucoup sur la direction de l’économie mondiale.

En tant que valeur refuge, les cours de l’or sont fortement sensibles à l’état de l’économie. Les périodes d’incertitudes politique, sociale et économique ou périodes inflationnistes peuvent créer une forte demande pour le métal jaune. L’or est également considéré comme une couverture contre l’inflation et toutes ces craintes peuvent générer une fuite vers la sécurité.

En ce qui concerne le platine, il est également fortement dépendant de la croissance économique mondiale mais plutôt d’une manière positive. L’industrie automobile est responsable de 50% de la consommation de platine (à travers les convertisseurs catalytiques). En plus, il est utilisé pour le craquage du pétrole brut en huile à chauffage et essence par l’industrie pétrolière. Par conséquent, un ralentissement de l’activité économique (industrie pétrolière et automobile en repli) pourrait se traduire par une plus faible demande de platine et donc une baisse de ses cours.

Les sanctions russes ont obligé l’industrie de pétrole à stocker le platine, mais en considérant que la crise en Ukraine est restée en plan arrière, le platine pourrait reprendre quelques couleurs. Il semble que les métaux sont devenus insensibles aux tensions géopolitiques entre la Russie et l’Ukraine. Le principal catalyseur de prix du platine devrait, dans ce cas être la demande de l’industrie automobile et pétrolière.

Les ventes de voitures suivent le chemin haussierScreen Shot 2015-06-21 at 12.53.55 PM

Source: www.tradingeconomics.com

Même si la Chine prévoit un plus faible taux de croissance cette année, ses ventes de voitures sont prêtes à rebondir et continuer leur rythme de progression.

Techniquement survendu

Le platine sous pression

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Le MACD montre un affaiblissement du rythme baissier et étant donné que le métal blanc est survendu, on ne doit pas exclure un rebond vers les 1130 USD, où la moyenne mobile de 100 jours fait office de résistance. Malgré que l’or soit en consolidation et le fait que la Platine teste un terrain qu’il n’avait pas connu depuis 2009 (support clé), je considère plutôt une continuation de la tendance descendante. Il devrait par contre être prudent et attendre une rupture de S1 au niveau de 1060 USD pour se positionner à la baisse.

Actuellement, le dossier grec continue à créer de l’indécision sur les marchés, mais faute d’accord, le métal jaune pourrait rebondir et le métal blanc replonger. Les investisseurs sont toujours tiraillés entre des statistiques américaines encourageantes et les incertitudes entourant la politique monétaire de la FED. Une hausse des taux d’intérêt plus tard cette année pourrait aider l’or à poursuivre le même chemin baissier que le platine a connu. Ces deux évènements pourraient également avoir un effet négatif sur le platine.

Ecrit par Peter Dimitrov

Le DAX reste sous pression malgré le rebond

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Avec le programme d’aide à la Grèce arrivant à échéance le 30 Juin et aucun accord en vue, évoquant une sortie potentielle du pays de la Zone Euro, les actions européennes étaient sous pression vendeuse pendant les dernières semaines.

Le DAX, indice de référence allemand, a dégringolé de près de 13% depuis son sommet du 10 avril. L’impasse sur la situation en Grèce a ajouté plus de volatilité non seulement sur les actions mais aussi sur les obligations.

Néanmoins, selon des informations non confirmées d’hier, l’Allemagne pourrait se contenter d’un accord partiel où la Grèce s’engagerait à appliquer au moins une réforme économique afin de bénéficier d’une autre aide. Il semble que nous nous dirigeons vers une solution pour sécuriser une nouvelle tranche d’aide à la Grèce. La flexibilité de l’Allemagne reflète la volonté européenne de sauvegarder l’intégralité de la Zone Euro.

Graphique: Le DAX Juin 2015 reste sous pression malgré le rebond

Le DAX sous pression malgré le rebond

Alors que le cours des futures du DAX à échéance de Juin a basculé sous les 11 000 points le 9 juin, il a trouvé support à 10 900 correspondant au 38.2% du retracement Fibonacci et a rebondi hier. Les espoirs sur les négociations avec la Grèce ont permis à l’indice allemand de terminer la journée au dessus du 11 200 points en effaçant les pertes réalisées depuis vendredi dernier. Ce matin, en poursuivant le rallye initié hier, l’indice se dirige sans hésitation vers sa résistance clé aux 11 400 points (23.6% Fibonacci et Moyenne Mobile 14).

Malgré le fort rebond d’hier, hausse de 3.82%, et que la force acheteuse reste prédominante, le CCI a franchi à la hausse le seuil de -100 et l’indice continue à évoluer au sein du canal descendant (en bleu). Le cours reste bien au-delà de sa moyenne mobile à 200 jours (en rouge) et laisse présager que la remontée actuelle ne pourrait être que de courte durée.

Il serait risqué de se lancer sans prudence à l’achat sauf une cassure claire et nette du seuil de résistance de 11 400, en ayant en considération que les niveaux de 11 200 et 11 400 présentent un énorme intérêt ouvert (open interest).

Ecrit par Peter Dimitrov

Inflation ou pas inflation ?

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Hier, le déflateur de dépenses de consommation personnelle (PCE) a été publié comme prévu à +1.8% en glissement annuel (précédent : +1.6%). Cet indicateur, qui est l’indicateur préféré de la Fed pour mesurer l’inflation, se rapproche de la cible de 2% de la Fed. La présidente de la Fed, Janet Yellen, a déclaré après la réunion du FOMC que « les lectures récentes de l’indice IPC, par exemple, ont été un peu haussières, » mais les données sont « bruyantes ». Est-ce que la hausse d’hier est « bruyante » ou est-ce «un signal » ? Le président de la Fed de Richmond, Lacker, s’est élevé contre les commentaires de Yellen, et a déclaré « je ne pense pas que ces derniers mois soient simplement bruyants » et il « pense que l’inflation se raffermira cette année ». Le président de la Fed de St. Louis, s’est associé à ce sentiment, et a déclaré que « l’inflation remonte », il a ajouté « je ne pense pas que les marchés financiers réalisent vraiment à quel point nous sommes proches de nos objectifs ultimes, et il en va de même pour le FOMC. » C’est un grand changement pour Bullard ; il y a un an il avait émis son désaccord pendant la réunion du FOMC car il pensait que le comité n’était pas assez proactif pour empêcher l’inflation de baisser. Cela montre que la situation a vraiment changé. Bullard a aussi déclaré qu’il était en faveur d’une hausse des taux au début de 2015.

EURJPY_27June2014

Néanmoins, les marchés ont ignoré ces déclarations et les attentes pour 2017 des futures des fonds fédéraux ont baissé de 5.5 bps, tandis que les rendements des bons ont baissé de 2-3 bps sur toute la ligne après la hausse moins importante que prévue des dépenses des ménages. Le dollar a perdu du terrain face à la plupart des devises du G10, tandis qu’il est resté mitigé face à celles des ME.

Personnellement, je suis d’accord avec Bullard. Il a déclaré que « les investisseurs devraient écouter le comité, mais ce n’est pas le cas ». Le marché prévoit actuellement que le taux des fonds fédéraux finira l’année 2015 autour de 0.68%, tandis que la prévision moyenne du comité est presque multipliée par deux à 1.2%. Pour l’année 2016, le marché prévoit 1.69%, une hausse de 1 point de pourcentage sur l’année, tandis que le FOMC prévoit 2.53%, une hausse de 1.33 points de pourcentage. En d’autres termes, le FOMC prévoit que la hausse interviendra plus tôt et avance plus vite que le marché ne le pense. A mon avis, le marché va progressivement commencer à écarter la possibilité d’une hausse prématurée au fur et à mesure que l’inflation augmente et que le taux de chômage baisse. Pour le marché FX, ce qui va être important de savoir c’est si oui ou non cette anticipation sera suffisante pour compenser la baisse des taux d’intérêt réels qui devrait se produire au fur et à mesure que l’inflation augmente plus rapidement que les taux nominaux.

La série de données de fin de mois du Japon a produit une image mitigée. Le taux d’inflation a augmenté plus rapidement que prévu, car les effets de la hausse de la taxe à la consommation continue à se faire sentir au niveau du commerce de détail. D’autre part, les dépenses des ménages ont chuté en mai, et ce beaucoup plus qu’en avril, cela en dit long…… Les salaires, à l’exception des heures supplémentaires et des bonus ont baissé pour le 23ème mois consécutif. Cela met en évidence la faille fatale au cœur de l’Abenomics : un IPC qui augmente ce n’est pas la même chose que l’inflation. L’inflation est une hausse du niveau général de prix, y compris le prix du travail. Une des raisons pour lesquelles le Japon augmenterait son inflation serait d’essayer de relancer l’activité économique, mais si le résultat est simplement une baisse du pouvoir d’achat, cela ne fonctionnera jamais. Malheureusement, la hausse de la taxe à la consommation, qui a fait grimper l’IPC de manière significative, rend un assouplissement par la Banque du Japon très improbable sur le moyen terme, le yen pourrait se renforcer davantage. En effet, la paire USD/JPY a franchi à la baisse son canal récent.

Le NZD a enregistré une hausse pour se rapprocher de son plus haut niveau après que le pays a annoncé un surplus commercial plus élevé que prévu en mai, avec les exportations et les importation qui ont dépassé les attentes. Je reste haussier sur le NZD. Les autres devises liées aux matières premières, AUD et CAD se sont aussi appréciées.
Ecrit par Marshall Gittler, IronFX

Une pause en Irak ?

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« Une pause en Irak ? ». Alors qu’hier on se posait la question s’il y a une pause en Iraq. La réponse à cette question a été très facile, et c’est non, il n’y a pas du tout de pause. Le communiqué d’hier indiquait que les forces aériennes syriennes ont bombardé la ville irakienne de Qaim pour combattre les insurgés, l’Etat Islamique de l’Irak et le Levant (ISIS). La nouvelle a stoppé la hausse sur le marché des actions et a entraîné une nouvelle hausse du prix du pétrole.

Beta du Brut Brent - JPY et autres devises
Beta du Brut Brent – JPY et autres devises

Les facteurs bêta du dollar face au pétrole publiés hier se sont en fait avérés être un guide mitigé à la réaction du marché FX. Le RUB a effectivement été le grand gagnant, comme l’avait prévu ces facteurs, bien que cela ait probablement été davantage dû au cesser le feu en Ukraine plutôt qu’au marché du pétrole. Le dollar a été inchangé face à la NOK et a augmenté face aux CAD et MXN, contrairement à ce qu’avaient suggéré les facteurs bêta. Le CZK a tout de même augmenté, ce qui est assez surprenant. D’autre part, le HUF et TRY ont effectivement baissé, mais cela a probablement été dû davantage aux réductions des taux d’intérêt dans ces pays qu’au rebond du prix du pétrole. Le CHF s’est apprécié et le JPY n’a pratiquement pas bougé, ce qui va à l’encontre de nos prévisions des facteurs bêta. Ainsi, bien que ces facteurs puissent servir de guide pour les évolutions générales dans le temps, ils ne peuvent pas être utilisés pour les évolutions quotidiennes.

Il est notable de constater que l’augmentation du WTI a été supérieure à celle du Brent hier. Cette hausse est largement due à une histoire qui circule dans les couloirs de Wall Street selon laquelle le gouvernement américain serait susceptible d’assouplir davantage les restrictions sur les exportations de certaines catégories de pétrole ultra léger qui aurait subi un traitement particulier. Presque toutes les exportations de pétrole des États-Unis sont interdites, mais la pression pour assouplir ces restrictions se fait de plus en plus pressante en raison de l’augmentation de la production américaine. Cet assouplissement aiderait à stimuler le prix du WTI et à le rapprocher de celui du Brent, qui est à ce jour supérieur de 7.50$ le baril.

Brent - ’échec oscillatoire
Brent – échec oscillatoire

Le pétrole brut Brent a baissé pendant la séance européenne de mercredi matin, après que la barrière de 114.80 (R1) a stoppé la baisse et forcé le prix à baisser vers le support de 113.55 (S1), proche de la moyenne mobile des 50 périodes. La divergence baissière entre nos études de rythme est intacte, tandis que le MACD se situe sous sa ligne de signal et semble prêt à obtenir un signe négatif. En raison des signes négatifs de nos études de rythme, je pense que le Brent dispose du rythme nécessaire pour casser le support de 113.55 (S1). Une telle chute pourrait signaler la fin de l’échec oscillatoire et déclencher de nouvelles extensions baissières vers le prochain obstacle à 112.15 (S2). Sur le graphique hebdomadaire, si la bougie de cette semaine clôture en dessous de la précédente, il est probable qu’elle signale une faiblesse potentielle de la tendance haussière (« dark cloud cover ») et que le prix baisse davantage.

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Le Palladium s’apaise

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Le platine et le palladium ont dégringolé lundi matin en Europe, alors que les syndicats miniers en Afrique du Sud s’apprêtent à présenter les propositions de salaires à ses membres.

Palladium_XPDUSD_23June2014

Il est possible que les mineurs reprennent le travail mercredi s’ils acceptent ces propositions. Le palladium a franchi à la baisse la barrière des 820. Le métal fluctue à l’intérieur du canal violet de tendance baissière et au moment de la rédaction il se dirige vers le niveau de support de 806 (S1). On dirait bien que le prix a acquis le rythme nécessaire pour défier cette barrière, puisque le MACD a baissé sous ses lignes de signal et zéro, tandis qu’il reste du chemin au RSI avant qu’il ne signale des conditions de survente sur le graphique de 4 heures. Une baisse sous la zone de support de 806 (S1) pourrait signaler la fin de la formation d’un échec oscillatoire et confirmer un bas inférieur à venir. Une telle rupture pourrait intensifier la pression à la baisse et le prochain support à 794 (S2) pourrait être une bonne cible temporaire. La moyenne mobile des 50 périodes se rapproche de celle des 200 périodes et un croisement à la baisse pourrait amplifier la poursuite à court-terme de la toute nouvelle tendance baissière. Sur le graphique journalier, le palladium essaie de franchir à la baisse la moyenne mobile des 50 périodes, qui a servi de ligne de support solide depuis le milieu du mois de février. Ainsi, une clôture journalière en dessous de la moyenne mobile des 50 périodes pourrait être un signe baissier supplémentaire pour le métal.
Support : 806 (S1), 794 (S2), 776 (S3)
Résistance : 820 (R1), 837 (R2), 862 (R3)

Plus tôt aujourd’hui, les PMI préliminaires manufacturiers du mois de juin pour la France, l’Allemagne et la zone euro dans son ensemble ont été annoncés. Nous avons commencé la journée avec les données en provenance de la France. Celles-ci ont baissé plus que prévues pour le deuxième mois consécutif sous la barre des 50. Les PMI de l’Allemagne ont aussi été inférieurs aux attentes. Suite à la baisse des PMI de ces deux pays, les données de la zone euro ont été également inférieures aux prévisions, montrant que la reprise de la région pourrait bien s’essouffler. Néanmoins, le PMI moyen pour le deuxième trimestre a atteint son plus haut niveau depuis le deuxième trimestre 2011. Si on ajoute à cela les récentes mesures de relance mises en place par la BCE, il est toujours possible que la croissance reprenne.

Etes-vous prêt pour le NFP aujourd’hui?

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Le NFP en ligne de mire. Les créations d’emplois non agricoles américaines d’avril seront le centre d’intérêt aujourd’hui. C’est un indicateur clé pour tous les marchés financiers à cause de l’importance que revêt l’emploi pour la Fed, avec son double mandat qui est de “promouvoir de manière efficace les objectifs de plein emploi, des prix stables et modérer les taux d’intérêt de long-terme » ainsi que l’importance de l’emploi en tant qu’indicateur de la santé de l’économie américaine dans son ensemble.

Le chiffre devrait aider à répondre à la question de savoir si l’économie est effectivement en mode de reprise. La croissance des créations d’emplois non agricoles a été incroyablement régulière. Durant les six derniers mois, la moyenne a été de 188k, sur l’année précédente, 187k, sur les deux dernières années, 178k et sur les trois dernières années, 187k. Pas beaucoup de différence. Aujourd’hui, le consensus du marché est pour une augmentation plus importante que la moyenne de 218k, en hausse comparé à 192k en mars. La prévision considère une reprise régulière de l’économie combinée avec un rebondissement de l’emploi avec la fin des conditions météorologiques rigoureuses. Le taux de chômage est prévu en baisse de 6,7% à 6,6%.

USD vs NFP

Si les chiffres d’aujourd’hui sont conformes ou supérieurs, cela confirmera l’accélération de l’économie américaine comparé au rythme lent et décevant de l’augmentation de +0.1% du PIB au premier trimestre. Les taux d’intérêt américains et les attentes de taux augmenteront probablement, ce qui soutiendra le dollar. Toutefois, l’histoire montre que même une bonne surprise des NFP ne garantit pas un USD plus élevé dans le temps. La paire USD/JPY paraît être la paire la plus sensible au NFP pendant la semaine après l’annonce. Elle a en fait chuté trois fois pendant les six dernières bonnes surprises et est restée inchangée une fois, ce qui signifie que l’USD a connu une hausse soutenue seulement deux fois sur les six dernières où il y a eu une bonne surprise.

D’autre part, si les taux n’atteignent pas les attentes – plus proches des moyennes ou surtout s’il est en-dessous de la moyenne – alors on pourrait assister à une capitulation à grande échelle des trades haussiers sur le dollar. La plupart des investisseurs assument que les taux d’intérêt américains sont à la hausse: l’enquête de Bloomberg montre qu’aucun des 69 économistes ne prévoient que les rendements des bons du trésor à 10 ans baisseront en-dessous des niveaux actuels à la fin du troisième ou quatrième trimestre de cette année (et seulement deux de leurs prévisions seront inférieures à ces niveaux à la fin du deuxième trimestre). Si les chiffres du NFP d’aujourd’hui sont désespérément bas, alors cela indiquera seulement un rebondissement mitigé comparé au premier trimestre et mettra la totalité du rebondissement en question. Cela sera probablement négatif pour le dollar, mais dans la mesure où cela impliquera que les taux américains restent plus bas plus longtemps, cela soutiendra les investissements risqués ailleurs. Cela stimulera probablement les devises de matières premières et les devises carry trades au sein des ME.

USD vs NFP 1

En plus, les chiffres du NFP, il faudra surveiller deux autres chiffres pour évaluer les données : les salaires horaires moyens et la moyenne horaire hebdomadaire. Le chiffre des salaires horaires est important, parce que la présidente de la Fed, Janet Yellen, a identifié que les salaires étaient un facteur important du marché du travail. Son raisonnement est que les salaires commenceront à augmenter une fois que le marché du travail commencera à rétrécir, donc l’absence d’augmentation des salaires signifie une atonie du marché du travail, ce qui signifie moins de raison de restreindre la politique – négatif pour le dollar. La raison pour laquelle nous surveillons la semaine de travail est que indépendamment de l’accent mis sur le chômage, il y a en fait beaucoup plus de personnes qui travaillent que de personnes au chômage et si chaque personne travaille un peu plus longtemps et donc reçoit un salaire plus élevé, cela augmente les salaires – beaucoup plus que les salaires supplémentaires de ces personnes qui trouvent du travail chaque mois. Une augmentation de seulement 0.1 points de base de la semaine de travail ajoute presque autant d’heures de travail à l’économie qu’une augmentation de 350k de créations d’emploi.

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Pour ce qui est des autres indicateurs, nous aurons le PMI manufacturier pour avril de plusieurs pays européens et de la zone euro dans son ensemble. Comme d’habitude, les prévisions des chiffres définitifs pour la France, l’Allemagne et la zone euro sont les mêmes que les prévisions initiales. Le taux de chômage de la zone euro pour mars sera aussi publié et est prévu inchangé à 11.9%. Des publications neutres de la zone euro et les données solides du travail américain ont fait baisser la paire EUR/USD pour faire face une nouvelle fois à la forte zone de support de 1.3790. Au RU, le PMI de la construction est prévu en baisse légère à 62.2 comparé à 62.5.
A part les données du travail, en provenance des USA, nous aurons les commandes d’usine pour mars, qui sont prévues en léger ralentissement. Pas de conférenciers prévus sur le calendrier de ce vendredi.

Le rouble et tous les indices boursiers européens chutent suite aux tensions en Ukraine

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Le dollar s’est échangé à la hausse face à la plupart des devises du G10 pendant ce lundi matin. Il est resté proche de ses niveaux d’ouverture face à l’AUD et CAD.

Les récentes données ont été positives pour le billet vert, qui devrait être stimulé à nouveau aujourd’hui grâce à une accélération des ventes au détail du pays pour mars, qui seront publiées plus tard dans la journée.

Les seules données économiques d’aujourd’hui ont été l’IPC définitif de l’Italie, qui était conforme aux prévisions du marché. La production industrielle de la zone euro pour février a aussi été conforme et en plus, accompagnée par une révision à la hausse des chiffres de janvier. Néanmoins, la monnaie unique n’a pas réagi aux chiffres car elle a continué de baisser suite aux commentaires de Draghi pendant le weekend. La paire EUR/USD a baissé en-dessous de la droite de 1.3845 pour rencontrer un support à 1.3816 quelques points au-dessus du niveau de retracement Fibonacci de 38.2% de l’avancée du 4 au 11 avril.

Le dollar a été inchangé ou renforcé face à toutes les devises des ME que nous suivons, avec le rouble qui a été le grand perdant. Le rouble et tous les indices boursiers européens majeurs ont enregistré de fortes baisses, l’Ukraine se préparant à faire face aux protestants russes, qui laisse craindre une intervention militaire russe et plus de sanctions contre Moscou de la part de l’occident. Au moment de la publication l’Euro Stoxxx est en baisse de près de 1.0% tandis que le MICEX russe chute de près de 1.7%. Cependant, le S&P 500 et le Dow Jones industriel sont tous les deux légèrement dans la zone rouge -0.07%. Pendant ce temps, les tensions entre la Russie et les USA se sont intensifiées dans une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité des Nations Unies, la date limite pour que les occupants quittent les immeubles occupés est dépassée.

DJIA

Le Dow Jones Industrial Average a formé deux hauts inférieurs et deux bas inférieurs sur le graphique de 4 heures, tandis que la moyenne mobile des 50 périodes a baissé sous la moyenne mobile des 200 périodes, indiquant que la tendance baissière à court-terme a peut-être déjà commencé. L’indice est maintenant soutenu par la frontière inférieure du canal baissier violet proche de la barrière de 15910 (S1), ainsi je prévois que la vague à venir sera une correction à la hausse dans le canal avant que les baissiers ne regagnent du terrain. Le retracement à la hausse est aussi favorisé par le RSI qui semble prêt à sortir de ses conditions de surachat. Néanmoins, tant que le prix évolue dans le canal, je considère que la situation est négative et une chute en-dessous de la barre des 15910 (S1) dans le futur proche pourrait déclencher des extensions vers le support de 15670 (S3).

Support : 15910 (S1), 15820 (S2), 15670 (S3)
Résistance : 16100 (R1), 16380 (R2), 16570 (R3)

Un remaniement de la BCE en vue

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La baisse de l’EUR en même temps que le dollar US, suggère un remaniement de la BCE.

baisse d’hier de la paire EUR/USD est assez remarquable face à un dollar généralement faible. La monnaie unique a été la seule perdante face à l’USD parmi les devises du G10 pendant la session européenne d’hier en dépit de l’absence de nouvelles économiques importantes de la zone euro. Avec tant d’officiels de la BCE parlant de la possibilité de taux d’intérêt négatifs et même d’assouplissement quantitatif, le marché commence à se rendre compte des politiques divergentes entre la BCE et la Fed et escompte d’autres pourparlers concernant un assouplissement de la part de la BCE pendant la réunion du conseil la semaine prochaine. Dans ce contexte, l’annonce d’aujourd’hui de l’IPC préliminaire allemand pour mars sera très surveillé en tant qu’indication des données IPC de la zone euro lundi. (Et pour les données allemandes, l’IPC Saxony est toujours très surveillé comme le premier des IPC régionaux à être publié). L’inflation allemande est prévue en ralentissement à +0.9% en glissement annuel comparé à +1.0% en février. Si on regarde l’IPC de la zone euro pour le mois, qui devrait être publié lundi, il est prévu en ralentissement à +0.6% en glissement annuel comparé à +0.7% en glissement annuel, cela pourrait ajouter de la pression sur la BCE et de prendre des mesures d’assouplissement à la réunion de la semaine prochaines et pourrait s’avérer négatif pour l’EUR. Si on compare nos données en remontant jusqu’en 1996, le taux en glissement annuel de l’inflation de la zone euro va dans la même direction que l’inflation allemande 66% du temps. Le ratio de succès est un peu plus élevé – 73% – les cinq dernières années. Les commentaires d’aujourd’hui les membres du conseil d’administrations de la BCE, Ignazio Visco et Jens Weidmann seront surveillés avant la réunion de la semaine prochaine. Le marché voudra tout particulièrement entendre si Weidmann élabore sur ses récentes déclarations concernant la possibilité des taux d’intérêt négatifs pour empêcher l’euro de s’apprécier.

L’autre grand thème sur le marché est la reprise des devises des ME. Le BRL a été le premier hier avec un gain incroyable de près de 2% malgré la baisse récente de notation du pays. Apparemment, les investisseurs reviennent sur les carry trades (peut-être avec l’EUR en tant que devise de financement ?) la confiance et l’appétit du risque reviennent. La crise en Ukraine s’est apparemment stabilisée et ne semble pas continuer, tandis que les actions chinoises se sont reprises après les creux de jeudi dernier, entrainant une plus grande confiance dans les catégories d’actif. Récemment, les actions des ME par exemple ont surpassé les actions des PD. Apparemment le choc du FOMC s’est estompé et la recherche pour le rendement continu. Le TRY, RUB et ZAR sont parmi les devises à haut rendement (mettant l’accent sur celles dont les clients de détail peuvent accéder). Les preneurs de risque veulent considérer ces devises, bien que je prévois que le RUB, en particulier, sera vulnérable aux sorties de capitaux dans le futur.

La veille l’avalanche de données habituelles de fin de mois du Japon a laissé la paire USD/JPY virtuellement inchangée. L’IPC national pour février a été comme prévu à 1.5% en glissement annuel, en hausse comparé à 1.4% tandis que l’IPC de Tokyo pour mars a augmenté lus que prévu à +1.3% en glissement annuel comparé à 1.2% prévu (précédent : 1.1%). Mais dans les deux cas, le rythme d’augmentation de l’IPC principal (à l’exclusion de l’alimentaire et énergie) a été bien en-dessous de l’IPC général – en fait, à Tokyo le rythme d’augmentation de l’IPC principal a ralenti à +0.4% en glissement annuel comparé à +0.5%. Pourtant il semblerait que la soi-disant augmentation au Japon n’est rien d’autre qu’une augmentation des prix de l’énergie, ce qui résulte en fait en un impôt sur les salaires des ménages. Supprimer les salaires des ménages réduira l’épargne nationale, et puisque le surplus du compte courant est la différence entre l’épargne et l’investissement, cela rétrécira le surplus du compte courant (à moins bien sûr que l’investissement ne baisse aussi, ce qui ne serait pas un bon signe). Ainsi le scénario semble toujours se diriger vers un yen faible. Si on regarde seulement la hausse de l’inflation principale, cela pourrait, en théorie, être positif pour le JPY car cela signifie moins de pression sur la Banque du Japon pour augmenter ses mesures de relance monétaires, mais il faudra attendre jusqu’après avril pour connaître l’impact de la hausse sur l’impôt à la consommation pour déterminer les actions possibles de la Banque.

Pendant la journée européenne, la troisième prévision du PIB britannique pour le 4T est prévu inchangée à +0.7%¨en glissement trimestriel, ce qui est la deuxième prévision. Les ventes au détail de la Suède sont prévues en accélération en février, tandis que le taux de chômage de la Suède pour mars est prévu inchangé.

Aux USA, le salaire personnel moyen en février est prévu en hausse au même rythme qu’en janvier, tandis que les dépenses personnelles sont prévues en ralentissement. Le déflateur de base des dépenses de consommation pour le même mois, la mesure préférée de la Fed, est prévu inchangé à +1.1% en glissement annuel. L’indice du sentiment consommateur définitif de l’Université du Michigan pour mars est prévu en augmentation à 80.5 comparé à 79.9 en février.

Pour ce qui est des conférenciers, en plus des deux conférenciers de la BCE mentionnés plus haut, la présidente de la Fed de Kansas City, Esther George, fera un discours sur la perspective économique américaine et la politique monétaire.

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Les USA et l’UE dévoilent une série de sanctions en réponse à l’action en Crimée de se séparer de l’Ukraine

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Lundi, les USA et l’UE ont dévoilé une série de sanctions en réponse à l’action en Crimée de se séparer de l’Ukraine. Les deux gouvernements ont limité le cadre de ces sanctions initiales aux restrictions de voyage et au gel des actifs avec pour cible certains leaders russes, ukrainiens et de Crimée. Toutefois, Washington et Bruxelles n’ont pas sanctionné les mêmes officiels. Cela illumine la grande différence qui existe entre les deux partenaires. Les USA ont ciblé 11 personnes tandis que l’UE en a ciblé 21, mais seulement quatre personnes étaient sur les deux listes, dont seulement deux russes. Les USA sanctionnent des membres importants de l’élite russe, tandis que les sanctions de l’UE s’adressent à des personnes moins importantes, et essentiellement ukrainiennes et de Crimée et qui ne sont pas importantes pour la Russie. De plus, les officiels russes qui ont été ciblés sont moins importants que ceux ciblés par les USA.

 

 

La faiblesse de ces premières mesures a été un soulagement pour le marché et la prime de risque sur le marché s’est allégée. L’indice VIX a baissé, les rendements des obligations américaines ont augmenté, l’or et le pétrole ont chuté et le dollar a été généralement faible. La meilleurs devise a été le RUB, car les actions russes ont enregistré une hausse de près de 4%. Dans le G10, la plupart des devises ont gagné face à l’USD, à l’exception de la valeur refuge qu’est le JPY, qui a perdu de son attrait. SEK et NOK, les devises de pays qui envoient la plupart de leurs exportations vers l’Europe, ont été les meilleures devises du G10.

La différence entre les sanctions américaines et européennes soulignent les risques différents auxquels font face les deux régions. L’Europe est beaucoup plus exposé à toute réaction de la Russie : Elle reçoit la moitié de son gaz et de son pétrole de la Russie, l’Allemagne a des investissements importants en Russie, et il y a énormément de capitaux russe à Londres. L’inquiétude principale de l’Europe à l’heure actuelle est de gérer ses problèmes économiques, et une aggravation des tensions avec la Russie et les interruptions en approvisionnement énergétique serait un revers important. Par contre, les USA voient une opportunité de réduire la recrudescence récente de la Russie dans sa périphérie et prouve à l’Europe de l’Est qu’il est un partenaire politique étranger fiable. Prendre sa revanche sur la Russie après l’affaire Snowden serait aussi très tentant.

XAUUSD_18Mar2014

Washington et Bruxelles ont déclaré que les actions d’hier ne représentaient qu’une première série de sanctions. Ils reconsidèreront leur réponse après l’audience du président Putin aujourd’hui et comment la situation évolue. Les leaders de l’UE se rencontrent jeudi et vendredi et ils reconsidèreront leur réponse à ce moment-là. Il reste à voir si Washington et Bruxelles peuvent réduire l’écart qui existe entre leurs positions et présenter un front uni suivi de sanctions plus importantes, ou si la Russie opposera avec succès les intérêts différents que les deux parties ont à offrir. Nous ne sommes pas du tout à la fin de ce drame.

Aujourd’hui est le premier jour de la réunion du FOMC de mars, la première à être présidée par la nouvelle présidente du FOMC, Janet Yellen, et sa première conférence de presse en tant que nouvelle présidente du FOMC. Je pense que personne ne s’attend à un changement quelconque de la procédure de réduction, à savoir que le comité devrait réduire ses achats obligataires mensuels de 10mds USD supplémentaire. Il devrait y avoir un changement dans la présentation de la ligne directrice du FOMC, tout comme ce qui s’est passé au RU. Je prévois qu’ils notifient dans la déclaration qu’au lieu de laisser les taux à leurs niveaux actuels « tant que le taux de chômage reste au-dessus de 6.5% », à la remplacer avec des critères plus flous sur le chômage et l’inflation. Toutefois, le comité voudra faire cela sans donner au marché une raison de penser que les taux seront augmentés plus tôt que prévu, donc ils mettront probablement l’accent sur le fait qu’ils continuent de penser qu’il faudra beaucoup de temps avant qu’ils n’augmentent les taux et que dès que ce sera le cas, ce sera fait lentement et avec prudence, tout comme l’a déclaré la Banque d’Angleterre. Néanmoins, l’expérience de la BdA montre que ce changement pourrait soutenir le dollar.

Le moment le plus important de la journée européenne est l’enquête ZEW allemande pour mars. L’indice de la situation actuelle est prévu en hausse à 52.0 comparé à 500 en février et l’indice des attentes est prévu en légère baisse à 52.0 comparé à 55.7. Le mois dernier, l’indice de situation actuelle était meilleur que prévu, tandis que l’indice des attentes n’a pas atteint les prévisions. La paire EUR/USD a répondu à l’indice des attentes et a baissé de 15pts. Séparément, le surplus commercial de la zone euro est prévu en hausse légère à 13.9mds EUR sur une base ajustée saisonnière, comparé à 13.7mds EUR en février.

Aux USA, le FOMC démarre sa réunion de deux jours, qui se termine mercredi. La réunion sera liée à un résumé des projections économiques et de la première conférence de presse organisé par la nouvelle présidente, Janet Yellen. Pour ce qui est des indicateurs américains, l’IPC est prévu en hausse de 0.1% en glissement mensuel en février, le même qu’en janvier, faisant baisser le taux en glissement annuel à +1.2% comparé à +1.6%. Les mises en chantier et les permis de construire pour février sont prévus en amélioration.

Trois conférenciers sont prévus pour mardi. Le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, la présidente du conseil d’administration de la BCE, Danièle Nouy, et le gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz.